Mort de Clémentine Vergnaud : une cagnotte ouverte par sa famille pour soutenir la recherche

SANTÉ - Une cagnotte pour prolonger la lutte. Plusieurs jours après le décès de la journaliste Clémentine Verngaud, emportée par un cancer cholangiocarcinome, sa famille lance un appel aux dons pour permettre soutenir et améliorer la recherche contre cette maladie rare.

Emportée le 23 décembre par ce cancer des voies biliaires à l’âge de 31 ans, Clémentine Verngaud s’était longuement confiée sur son combat contre celle maladie dans un podcast. Désormais sa famille poursuit le combat grâce à une cagnotte Leetchi, ouverte depuis fin décembre.

Dans un tweet sur X (ex-Twitter), ses proches expliquent avoir ouvert cette cagnotte pour respecter le souhait de la journaliste : « Une cagnotte vient d’être créée sur Leetchi pour la recherche contre le cancer cholangiocarcinome comme le souhaitait Clémentine ».

Pour l’heure, la cagnotte comptabilise plus de 12 000 euros pour un objectif total pour l’instant fixé à 15 000 euros. Et comme le note Le Parisien, l’École publique de journalisme de Tours, dont elle fut l’une des élèves, fait partie des participants de cette cagnotte, au nom de l’ensemble de sa promotion.

2 chances sur 100 000

Après 18 mois d’un long combat contre ce cancer rare et très agressif, Clémentine Verngaud avait beaucoup fait pour démocratiser les connaissances autour de cette maladie. Son podcast Ma vie face au cancer : le journal de Clémentine était d’ailleurs une manière pour elle de « laisser une trace, ma trace, pour moi, mais aussi pour les autres », comme elle l’avait expliqué sur le plateau de C à Vous en juin dernier.

Le cancer dont elle était atteinte avait été diagnostiqué en juin 2022. Mais étrangement, il reste encore difficile d’expliquer comment elle a pu en devenir la cible. En effet, cette tumeur rare qui s’attaque aux voies biliaires touche principalement les hommes d’un certain âge (généralement après 70 ans), sujets au diabète. Selon un article du CHU de Lyon, le cholangiocarcinome a une fréquence de 2 pour 100 000 personnes.

Raison pour laquelle un médecin interrogé par Le Parisien après le décès de la journaliste de 31 ans estimait qu’il est « impossible de comprendre pourquoi ce cancer l’a touchée ».

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