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Mort de Cédric Chouviat: deux policiers entendus par les juges ce mardi

Deux policiers présents lors de l'interpellation de Cédric Chouviat, ce livreur mort en janvier à Paris, doivent être entendus ce mardi par les juges d'instruction en charge de l'enquête.

Deux des quatre policiers présents lors de l'interpellation de Cédric Chouviat doivent être entendus ce mardi par les juges d'instruction en charge de l'enquête sur la mort de ce livreur de 42 ans, survenue en janvier dernier à Paris à la suite d'un contrôle routier. C'est une première dans le cadre de cette information judiciaire ouverte pour "homicide involontaire".

Le 17 juin dernier, les quatre policiers présents lors de l'interpellation du père de famille ont été entendus sous le régime de la garde à vue dans les locaux de l'IGPN, l'Inspection générale de la police nationale. Les quatre fonctionnaires, affectés au commissariat du VIIe arrondissement de Paris, ne sont pour l'instant pas suspendus. Le magistrat instructeur pourrait envisager désormais des poursuites.

"J'étouffe"

La famille du livreur a lancé un appel à Emmanuel Macron pour réclamer la suspension des quatre policiers au lendemain de la publication des dernières révélations autour de l'interpellation de Cédric Chouviat. Après un contrôle extrêmement tendu, l'homme de 42 ans avait été interpellé. Au cours des 22 secondes qu'a duré cette arrestation, il a crié à sept reprises "j'étouffe", alors qu'il se trouvait au sol, ventre à terre, et casque sur la tête. Il est décédé des suites d'un malaise cardiaque. L'autopsie a révélé une “manifestation asphyxique avec une fracture du larynx”.

Les quatre policiers ont assuré, lors de leur audition à l'IGPN, ne pas avoir entendu Cédric Chouviat se plaindre. L’analyse des vidéos réalisée par les “experts” de la gendarmerie a établi que sur les enregistrements réalisés par l’un des policiers des bruits extérieurs, notamment les bruits de la circulation, sont très présents. Ces bruits ambiants sont beaucoup moins présents sur ceux captés par le téléphone de Cédric Chouviat.

Article original publié sur BFMTV.com

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