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Montreuil au bord de la fracture entre le maire et les écolos

Patrice Bessac, maire Front de gauche de Montreuil.

Après un mini remaniement opéré par le maire communiste, Patrice Bessac, une partie des écologistes menacent de quitter la majorité. Dans une lettre aux militants, ils expliquent leurs raisons.

Ça chauffe à Montreuil (Seine-Saint-Denis), où la majorité municipale du maire PCF Patrice Bessac est au bord de l’implosion. Mais d’abord, un rapide (et nécessaire) retour en arrière. Nous sommes aux municipales de mars 2014: après un premier tour serré, l’ancien maire, communiste dissident, Jean-Pierre Brard, arrive en tête avec 25,55% des voix. Derrière lui, le Front de gauche de Patrice Bessac (18,81%), EE-LV de Ibrahim Dufriche (15,25%), l’UMP de Manon Laporte (16,69%), la socialiste dissidente Mouna Viprey (11,02%) et le socialiste Razzy Hamadi. Le second tour se joue à quatre. Brard part favori, Laporte reste dans son couloir, Viprey avance tête baissée, tandis que Bessac et Dufriche fusionnent, avec le soutien d’Hamadi. Résultat des courses, le duo Front de gauche-EE-LV rafle la mise de justesse.

Depuis, la majorité marche sur des punaises. Embrouilles, disputes. Et ce mercredi 30 septembre, le maire Patrice Bessac a réalisé un petit remaniement au sein des 13 (sur 35) conseillers municipaux écolos. Claire Compain, en charge de la transition écologique et de la nature en ville, a été invitée à rendre son tablier. C’est son collègue Ibrahim Dufriche déjà en charge de l’innovation et du numérique, qui prend le relais. Nabil Rabhi rend sa délégation aux commerces, à l’artisanat et au tourisme pour la confier à Mireille Alphonse, déjà chargée de la protection et de la mise en valeur de l’environnement. Dans les couloirs de la mairie, Bessac répétait à l’envi qu’il n’avait aucune confiance envers Nabil Rabhi. Du coup, le conseiller municipal se retrouve à la tête de la lutte contre la pollution en ville. Un tout petit bureau sans moyens.

«Dérive autocratique»

Ce remaniement fait déborder le vase. Sept membres du groupe écologiste pointent du doigt l’autorité du maire, le (...)

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