Montres – Omega Seamaster, bleu profond
Qu'il s'agisse de l'univers spatial ou abyssal, Omega a, de toute évidence, marqué de son empreinte ces deux « territoires ». Cela, dès 1932 avec l'Omega Marine, un modèle parfois oublié. Néanmoins, tout s'emballe en 1948, période au cours de laquelle la montre de plongée apparaît et cristallise rapidement toutes les passions. Après avoir produit nombre de pièces au profit des soldats britanniques engagés dans la Seconde Guerre mondiale, Omega lance officiellement la Seamaster, célébrant par la même occasion son centenaire. Très pragmatique, le garde-temps est conçu pour être à la fois simple d'utilisation et facile à lire. Le succès des versions futures ne se fait pas attendre, notamment celle de la Seamaster Diver 300 M, sortie en 1957 et adoptée par un certain James Bond.
On se demande alors comment réinventer une légende des mers âgée de 75 ans ? Dans un monde moderne soumis au règne de la complexité, rien ne paraît plus difficile que la simplicité, parfois prise pour de la naïveté, voire de la bêtise. Cependant, la meilleure solution est parfois de maintenir un cap que l'on sait solide. C'est précisément ce qu'Omega a fait en optant ici pour l'itération plutôt que l'innovation et en proposant une forme de renouveau d'une formule déjà gagnante.
Poséidon. Cette cure de jouvence s'incarne dans une nouvelle collection capsule baptisée Seamaster Summer Blue à travers onze nouvelles références (sept modèles iconiques) dont l'Aqua Terra, la Worldtimer, la Seam [...] Lire la suite