Montréal plébiscité par les étudiants internationaux

Les universités du Québec ont le vent en poupe depuis plusieurs années : une analyse du quotidien La Presse montre que leurs revenus ont augmenté de plus de 20 % en quatre ans. C’est une croissance, précise le journal, qui “s’explique notamment par le boom des étudiants étrangers, dont elles tirent des droits de scolarité qui sont de 3 à 10 fois plus élevés que ceux des Québécois”.

Qui vient sur place ?

Des Français, des Chinois, des Indiens, des Américains, des Iraniens, des Marocains, des Sénégalais”, écrit la publication montréalaise.

Tous ces jeunes cerveaux étrangers affluent dans nos universités, tant au bac qu’à la maîtrise ou au doctorat. Si bien qu’aujourd’hui, ils représentent un étudiant sur cinq, le double d’il y a quinze ans.”

Avec ses 15 établissements universitaires, ses 60 collèges et ses 50 centres de formation, la ville de Montréal est la principale bénéficiaire de cette manne. “Le nombre d’étudiants internationaux a bondi de 51 % entre 2015 et 2020”, indique l’agence de promotion économique Montréal International. Selon des données de l’organisme communiquées à Courrier Expat, 12 702 Français ont fréquenté les établissements de la région en 2020, représentant ainsi 28 % de la population totale des étudiants internationaux cette année-là.

Le climat académique de Montréal apprécié

Comment expliquer cet engouement ? Selon la porte-parole de Montréal International, Pauline Lazarus, le fait que Montréal offre des programmes courts et hautement spécialisés qui préparent les étudiants aux besoins actuels du marché du travail explique en partie son pouvoir d’attraction.”

Thomas Lambert a quitté la région de Strasbourg pour étudier à l’Université de Montréal et à l’école de gestion HEC Montréal. Il a vraiment apprécié le cadre universitaire :

J’ai trouvé qu’il y avait beaucoup d’appuis académiques, mais en même temps une certaine liberté. Il y a toujours des points d’appui – les associations étudiantes, les professeurs, qui sont extrêmement ouverts, qu’on peut appeler à des heures qui ne sont pas vraiment catholiques. J’ai vraiment été séduit par ça, ce qui m’a amené à rester ici depuis huit ans.”

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