"Monstres": l'acteur Cooper Koch répond aux critiques d'Erik Menendez sur la série

Nouveau rebondissement autour de la série Monstres. Après Ryan Murphy, l'acteur Cooper Koch qui incarne Erik Menendez dans la deuxième saison du programme à succès de Netflix a réagi aux critiques du véritable Erik, accusant la série de dresser un "portrait malhonnête" de sa famille.

"La réaction d'Erik m'a vraiment touché et m'a fait ressentir des choses", a confié Cooper Koch au média américian Variety. "J'ai de l'empathie pour lui. Je comprends à quel point il est difficile de voir la pire partie de sa vie diffusée à la télévision devant des millions de personnes."

"Pour ce rôle, je voulais vraiment faire autant de recherches que possible et plonger au plus profond de moi-même pour représenter Erik avec intégrité et être aussi authentique que possible pour le soutenir et soutenir sa famille et toutes les personnes qui sont à ses côtés", poursuit l'acteur.

"Mauvaises intentions"

Après un premier volet sur Jeffrey Dahmer, cette seconde saison de Monstres se concentre sur l'histoire d'Erik et Lyle Menendez, deux frères condamnés en 1996 pour l'assassinat de leurs parents. Le duo avait avoué les faits et justifié leur geste en révélant avoir été victimes d'abus sexuels et physiques de la part de leur père.

Depuis la diffusion de la série, le véritable Erik Menendez a dénoncé le récit "inexact" et "imprécis" que la série livre de leur histoire.

"Je pensais que nous avions dépassé les mensonges et les représentations ruineuses, créant une caricature de Lyle enracinée dans d'horribles et flagrants mensonges répandus dans la série", a-t-il déclaré sur le compte Facebook de son frère Lyle.

"Je ne peux que croire qu'ils l'ont fait exprès. On ne peut pas être aussi inexact et imprécis sur notre histoire sans avoir de mauvaises intentions", a-t-il poursuivi.

Et Erik Menendez de conclure: "C'est triste de savoir que le portrait malhonnête fait par Netflix des tragédies entourant notre crime a fait reculer les douloureuses vérités de plusieurs pas."

Article original publié sur BFMTV.com