"Monsieur Aznavour": Tahar Rahim méconnaissable dans la bande-annonce du biopic du chanteur

Après le succès de Patients et de La Vie scolaire, Grand Corps Malade et Mehdi Idir racontent au cinéma la vie de Charles Aznavour. Monsieur Aznavour, avec Tahar Rahim en star, se dévoile dans une bande-annonce mise en ligne ce mardi 3 septembre.

Ce film en salles le 23 octobre retrace la carrière de Charles Aznavour, né à Paris dans une famille d'Arméniens exilés et formé à l’Ecole des enfants du spectacle, puis lancé par Edith Piaf à la fin des années 1940.

Tahar Rahim donnera la réplique à Victor Meutelet (Johnny Hallyday), Rupert Wynne-James (Frank Sinatra), Bastien Bouillon (Pierre Roche) et Marie-Julie Baup (Edith Piaf).

Dans une interview accordée au Parisien, Tahar Rahim confie avoir eu des doutes avant d'accepter le rôle. L'acteur révélé par Un prophète, doublement césarisé pour son rôle dans le film de Jacques Audiard, ne ressemble pas au défunt chanteur.

"Je ne pensais pas qu’il était possible de me faire autant ressembler à Charles. Je n’avais pas envie de porter un masque ou d’être ultra-grimé parce que ça étouffe toute réaction humaine, (...) ça empêche de faire passer des émotions."

Huit heures de chant

Katia Aznavour, la fille de Charles Aznavour, mais aussi l'épouse de Jean-Rachid Kallouche, le producteur du film, a été troublée par la ressemblance entre le comédien et son père:

"(Elle m'a) dit qu’en me regardant elle voyait son père, ça m’a donné des ailes. On a compris à ce moment-là qu’on allait dans la bonne direction. Avant cela, j’étais pétri de doutes parce que Charles et moi, on ne se ressemble pas..."

Tahar Rahim chantera lui-même dans le film. "J'ai fait huit heures de chant par semaine pendant six mois", a-t-il expliqué avant de préciser qu'il s'était amélioré pendant ce travail préparatoire: "On a réenregistré des chansons que j'avais déjà enregistrées!"

Révélé au public en 2009 dans Un prophète de Jacques Audiard, Tahar Rahim a depuis joué dans plusieurs productions internationales comme la série Le Serpent inspirée de la vie de l'escroc Charles Sobhraj, Désigné coupable ou Napoléon de Ridley Scott.

Article original publié sur BFMTV.com