Monkeypox : charge virale, transmission, vaccination… Une étude en dit plus sur la variole du singe

2.423 cas de variole du singe sont désormais confirmés dans l’Hexagone, selon le dernier point de situation de Santé Publique France. Le virus, également appelé Monkeypox, se propage dans le monde entier et a déjà fait plusieurs victimes. Certaines zones d’ombre persistent pourtant toujours à son sujet. Une nouvelle étude, publiée le 8 août dans The Lancet, vient nous en apprendre un peu plus sur cette maladie qui inquiète les autorités sanitaires.

Les scientifiques expliquent ainsi que le but de leurs travaux était d’étudier "les caractéristiques cliniques et virologiques" des cas de variole du singe répertoriés en Espagne. Pour cela, ils ont sélectionné un total de 181 patients dans trois cliniques de santé sexuelle. Tous avaient été testés positifs à la variole du singe entre le 11 mai et le 29 juin 2022. 92% d’entre eux se sont identifiés comme des hommes homosexuels ou bisexuels.

108 participants, soit 65%, ont déclaré avoir eu des "rapports sexuels avec pénétration anale". Ils présentaient certains symptômes, comme une proctite, "plus fréquemment" que ceux n’en ayant pas eu. Les "rapports sexuels oraux-réceptifs" ont également provoqué une amygdalite (infection des amygdales) chez plusieurs hommes.

Ces constatations ont permis aux chercheurs de formuler une première supposition : "Notre étude renforce la preuve que le contact peau à peau pendant les rapports sexuels est le mécanisme dominant de transmission de la variole du singe". Selon eux, la charge virale était ainsi (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite