Monk, le retour (TF1) - Tony Shalhoub : "Nous n’avions jamais exploré les pensées suicidaires de Monk"
On doit le retour d’Adrian Monk au Covid 19. C’est un comble, pour un détective qui a une peur panique des microbes !
Tony Shalhoub : (Il sourit) On nous a d’abord sollicités pendant le confinement. L’idée était de faire une vidéo d’intérêt général pour montrer comment Monk se débrouillait face à cette pandémie. J’ai tourné ma partie dans mon appartement, à New York, avec l’aide de ma femme. Les réactions ont été très positives. De là est née l’idée de faire revenir les personnages pour un téléfilm…
Quel est l’état d’esprit de Monk au début de cette enquête ?
Il est déprimé. Il ne travaille plus beaucoup en tant que détective. Et son assistante, Natalie, a déménagé. Quant à Stottlemeyer, le capitaine de police, il a pris sa retraite. Tout son système de soutien − à part son psy − a disparu. Il traverse donc une mauvaise passe, d’autant que la pandémie l’a vraiment bouleversé.
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Comment avez-vous abordé cette intrigue assez dramatique ?
Au début, c’était un peu intimidant. Nous n’avions jamais exploré un endroit aussi sombre émotionnellement que celui des pensées suicidaires de Monk. Je me demandais comment ça pouvait fonctionner, sans rebuter le public. Je trouvais essentiel de garder des éléments de comédie. Et puis, Andy Breckman, le scénariste, m’a expliqué qu’il avait pris pour référence La vie est belle, de Frank Capra. C’est un film qui fait du bien, mais il débute avec un homme sur le point de sauter d’un pont. Ça a fait sens, et m’a rassuré…
La dimension comique est notamment assurée par les confrontations entre Monk et un milliardaire mégalo, joué par James Purefoy…
J’ai toujours admiré cet acteur et son travail. C’était un grand plaisir de travailler avec lui. Il est drôle, charmant et inventif. Nous avions besoin d’un personnage qui ait du charisme et de l’humour, mais qui soit aussi dangereux et impitoyable. James Purefoy était le parfait choix pour l’incarner.
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