Monique Olivier en garde à vue dans l’affaire de la disparition de Cécile Vallin en 1997 en Savoie

Monique Olivier en garde à vue dans l’affaire de la disparition de Cécile Vallin en 1997 en Savoie (Photo de Monique Olivier lors de son procès dans l’affaire Estelle Mouzin en novembre 2023)
MIGUEL MEDINA / AFP Monique Olivier en garde à vue dans l’affaire de la disparition de Cécile Vallin en 1997 en Savoie (Photo de Monique Olivier lors de son procès dans l’affaire Estelle Mouzin en novembre 2023)

JUSTICE - Après l’affaire Lydie Logé, le dossier d’une autre femme disparue rouvert. Monique Olivier, ex-épouse du tueur en série Michel Fourniret, a été placée ce mardi 10 septembre au matin en garde à vue dans le cadre de l’enquête sur la disparition en Savoie de Cécile Vallin, en 1997, a appris l’AFP d’une source proche du dossier, confirmant une information du Parisien.

Monique Olivier convoquée dans la disparition de Lydie Logé, une autre affaire liée à Michel Fourniret

Cécile Vallin, 17 ans, a été vue pour la dernière fois le 8 juin 1997 à 18h le long d’une route départementale à la sortie de Saint-Jean-de-Maurienne, en direction de Chambéry.

La piste Michel Fourniret dans sa disparition a été rouverte après des déclarations de Monique Olivier à son procès en décembre 2023 pour complicité dans les enlèvements et meurtres d’Estelle Mouzin, Joanna Parrish et Marie-Angèle Domèce.

Une « baby-sitter » étranglée par Fourniret

Le 5 décembre, Me Didier Seban, avocat de la famille Mouzin, lit des déclarations de Monique Olivier aux enquêteurs belges qui évoquent le meurtre d’une jeune fille, une « baby-sitter » non identifiée vers juin 1997.

Selon ces déclarations rapportées par l’avocat, Monique Olivier a parlé d’une « jeune fille endormie » chez le couple à leur domicile de Sart-Custinne en Belgique que Michel Olivier aurait « étranglé à mains nues ».

À l’époque, Monique Olivier se contente de nier. « On n’a pas été en Savoie », avait-elle répondu d’un ton agacé.

Portée disparue la veille du Bac

Une information avait été ouverte pour « enlèvement » par le parquet d’Albertville à la suite d’une plainte des parents de Cécile Vallin sa disparition. D’importantes recherches avaient été entreprises par les gendarmes dans toute la vallée. Les bois avaient été passés au peigne fin et les étangs explorés. En vain.

Cécile Vallin devait passer le lendemain l’épreuve de philosophie du baccalauréat. Elle n’avait pas de problème connu, était bonne élève et ne paraissait pas connaître de problèmes familiaux. Elle vivait avec sa mère et son beau-père et aucun mouvement de fonds n’a été constaté sur son compte bancaire après sa disparition. L’hypothèse d’une fugue avait été très vite écartée par les enquêteurs.

En 2008, des recherches à l’aide d’un géoradar capable de sonder les sols avaient été lancées sur l’autoroute A43, en chantier à l’époque de la disparition, pour tenter de retrouver son corps, sans succès.

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