Mondial de rugby : quatre duels pour un triplé

Le capitaine Richie McCaw et ses All Blacks à l'entraînement, à Swansea, le 15 octobre.

La Nouvelle-Zélande et l’Australie peuvent devenir les premières nations triple championnes du monde ce samedi, à Twickenham. Pour dynamiter l’adversaire, chaque camp a des munitions de calibre.

Du rab pour les gourmands. Ce samedi après-midi, la Nouvelle-Zélande affronte l’Australie pour une finale de Coupe du monde s’annonçant gargantuesque. Les All Blacks, tenants du titre, tournent à une moyenne de 6 essais par match, contre 4,33 pour les outsiders, qui ont proposé une orgie de rugby face à l’Argentine en demi-finale avec une audace assez bluffante à ce niveau d’enjeux. L’altitude des sommets ne devrait pas asphyxier les vélléités des deux plus belles équipes du moment, et la perspective d’une troisième couronne mondiale inédite, pour chacune des deux équipes, rend cette querelle de voisinage encore plus attrayante. Traité de «ver» par une presse australienne en verve, le capitaine des All Blacks Richie McCaw luira une dernière fois. A la limite du hors-jeu, évidemment, on ne se refait pas à 34 ans, après 130 victoires en noir, 27 essais, 66 arbitres enrhumés et 1 362 rucks salopés.

En troisième ligne, Richie McCaw face à la horde sauvage

En noir, la meilleure troisième-ligne de ces dernières années, trois gaillards (Richie McCaw, Kieran Read, Jerome Kaino) qui pourraient jouer en tongs tant ils sont sûrs de leurs forces. En jaune, la horde sauvage, trois déments qui courent et plaquent dans tous les sens, créant l’une des plus jolies sensations de cette Coupe du monde. «Franchement, je ne les attendais pas à ce niveau, confie Imanol Harinordoquy, l’ancien colosse du XV de France. Scott Fardy a été à un niveau monstrueux sur la demi-finale, David Pocock (photo AFP) a remué de la barbaque pendant toute la rencontre et gratté quatre ballons aux Argentins, et Michael Hooper a toujours une activité de folie.» Avec leur dégaine de groupe grunge du Queensland (barbe broussailleuse, regard habité ou cheveux longs), les compères ont réussi un tour de force : jouer sans (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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