"Tout le monde a compris au RN que Marine Le Pen ne gagnerait jamais", estime Zemmour

Eric Zemmour a fait sa rentrée dans le Vaucluse samedi.

Le presque candidat Zemmour a fait sa rentrée ce samedi dans le Vaucluse. Le polémiste a répondu à l’invitation de l'entrepreneur proche de François Fillon, Rafik Smati, président du mouvement Objectif France. Lors de sa prise de parole, dans le cadre d’un débat, il a évoqué ses thèmes de prédilection comme l’immigration et le «grand remplacement». «En 2050, nous serons un pays à moitié islamique. En 2100, une république islamique. Le grand remplacement n’est pas un mythe. Mais un truc inéluctable qui, si nous ne l’arrêtons pas, nous emportera tous» , a-t-il déclaré selon des propos rapportés par un journaliste de BFMTV. «L’enjeu de la prochaine présidentielle, c’est surtout : est-ce que nos enfants vivront encore en civilisation française? La réponse est non si Macron est réélu.»

Face à des journalistes ensuite, l’essayiste, qui n'a toujours pas dévoilé ses intentions pour la présidentielle, a évoqué la présidente du RN, Marine Le Pen, qui selon lui «a un socle très solide», «mais a déjà perdu 5 points dans les sondages». «Je pense que l’échec aux régionales a été un très mauvais coup pour elle et tout le monde a compris au RN qu’elle ne gagnerait jamais», a-t-il tranché.

Bientôt en retrait du "Figaro Magazine"

Le 16 septembre, Eric Zemmour publiera un livre intitulé «la France n'a pas dit son dernier mot», que l'éditeur Albin Michel n'a pas voulu publier affirmant que l’essayiste voulait en «faire un élément clé de sa candidature» en 2022. Selon nos informations, dans les prochains jours, il pourrait ne plus signer sa chronique dans le «Figaro Magazine», le temps de la campagne présidentielle.

Voir aussi : Eric Zemmour : nos révélations sur sa candidature à la présidentielle

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