Le mollah Omar serait mort depuis deux ans

Le mollah Omar était déjà donné mort en mai 2011.

D'après les services de renseignement afghans, le chef des talibans serait décédé dans un hôpital de Karachi, au Pakistan, en 2013.

Il a été donné plusieurs fois blessé, malade ou mort. Mercredi matin, le décès du mollah Omar a été annoncé par la BBC et des journaux d’Islamabad, citant des responsables afghans et pakistanais anonymes. Le gouvernement de Kaboul a annoncé avoir lancé une enquête. En fin d’après-midi, le NDS (National Directory Services) a confirmé le décès du chef spirituel des insurgés afghans à l’Agence France-Presse (AFP). Les porte-parole des talibans, d’ordinaire prompts à réagir, avaient, eux, éteint leurs téléphones portables. Selon un chercheur afghan contacté à Kaboul, ils pourraient diffuser jeudi un communiqué démentant la mort de leur dirigeant.

D’où vient l’information ?

L’information remonte en réalité au 23 juillet. Le groupe Feday-e-Mahaz, une faction dissidente des talibans, jugée plus radicale, affirme sur son site internet que le mollah Omar a été tué en juillet 2013 par deux de ses lieutenants. Mais sans apporter de preuve. Quelques jours plus tard, le journaliste pakistanais Rahimullah Yousoufzai, spécialiste reconnu du mouvement taliban, affirme que l’organisation se déchire quant à la désignation du successeur du chef spirituel. Des dirigeants de premier plan refuseraient que l’actuel numéro 2, Akhtar Mohammad Mansour, prenne le relais et militent en faveur de la nomination de Mohammad Yacoub, fils aîné du mollah Omar.

Est-elle crédible ?

Oui. S’il s’est toujours drapé dans le secret, refusant interviews et photos, le mollah borgne n’a donné aucun signe de vie depuis un enregistrement audio de 2007. Seuls des messages écrits lui sont attribués chaque année à l’occasion de l’Aïd el-Fitr, la fête qui marque la fin du mois de jeûne du ramadan. En avril, les talibans ont cru nécessaire de publier sur leur site une longue hagiographie de leur dirigeant, affirmant qu’il poursuivait ses «activités jihadistes». Une manière de démentir (...)

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