Publicité

Moins d'algues vertes en Bretagne...mais plus en Normandie

Des algues vertes sur la plage de Grandcamp-Maisy, le 9 juillet 2014.

Les conditions météorologiques ont joué sur la prolifération des algues, 50% inférieure en Bretagne aux années précédentes.

Les échouages d’algues vertes ont été jusqu’à présent moitié moins importants cet été en Bretagne, mais plus importants en Normandie, Pays de Loire et Charente, a-t-on appris jeudi auprès du Centre d’étude et de valorisation des algues (CEVA).

Contrairement à la Bretagne, «les quantités d’algues vertes sont plus importantes, comparé aux autres années, en Normandie, certains secteurs des Pays de Loire, dont Noirmoutier, ainsi que sur le littoral de Charente, en particulier Oléron et Ré», constate Sylvain Ballu, chercheur au CEVA. «Dès la mi-mai, on avait des quantités plus importantes sur ces secteurs» (hors Bretagne) mais «ce ne sont pas des ulves qui viendraient de Bretagne et qui auraient essaimé vers la Normandie ou le littoral atlantique», précise le chercheur.

En revanche, sur la Bretagne, et «malgré les disparités géographiques, l’importance des échouages est de 50 à 60% inférieur aux années précédentes. C’est la cinquième année consécutive avec des niveaux historiquement bas». Par ailleurs, sur 13 années d’observation, «c’est aussi l’année où les ulves sont apparues le plus tardivement: pratiquement rien au printemps et, dans certains secteurs habituellement précoces, des échouages notables seulement depuis août».

L'hiver froid et agité principal responsable du changement en Bretagne

La prolifération estivale des algues vertes, des algues tout à fait naturelles - et dont seul le pourrissement est dangereux pour la santé en raison des émanations d’hydrogène sulfuré qui s’en dégagent dans ce cas - est liée à une conjonction de facteurs.

A court terme, la prolifération est liée aux conditions météorologiques. «Sur les baies bretonnes, la houle hivernale favorise la dispersion des stocks d’algues de l’année précédente, qui sont davantage "digérées" et l’hiver passé a été très agité. De plus, des températures de l’eau basses en (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

La responsabilité de l'Etat reconnue dans la mort d'un cheval due aux algues vertes
Marée verte en mer jaune
Ebola : «Ne pas exposer un millimètre de peau»
Pourquoi parle-t-on d'un «sérum» contre Ebola ?
Face à l’épidémie de fièvre Ebola, l’OMS brûle les étapes