Mohammed C., suspecté d’être impliqué dans deux cold cases en Isère, mis en examen pour homicides

Mohammed C., suspecté d’être impliqué dans deux cold cases en Isère, mis en examen pour homicides le 2 décembre 2024 (image d’illustration)
FRED TANNEAU / AFP Mohammed C., suspecté d’être impliqué dans deux cold cases en Isère, mis en examen pour homicides le 2 décembre 2024 (image d’illustration)

JUSTICE - Des cold cases bientôt résolus ? Un homme soupçonné du meurtre d’une adolescente de 15 ans en 1988 et de celui d’une femme de 40 ans en 2000 en Isère a été mis en examen et placé en détention provisoire ce lundi 2 décembre, a indiqué à l’AFP le parquet de Nanterre confirmant une information du Parisien.

Un homme arrêté à Grenoble, suspecté d’être impliqué dans le dossier des « disparus de l’Isère »

Le suspect, Mohammed C., « a été présenté aujourd’hui devant le magistrat instructeur, qui l’a mis en examen » pour les deux homicides, a précisé le ministère public. « Il a ensuite été placé en détention provisoire par un juge des libertés et de la détention de Nanterre », a ajouté le parquet.

Cet homme d’une soixantaine d’années avait été arrêté et placé en garde à vue la semaine dernière dans les locaux des gendarmes de la section de recherches de Grenoble après avoir été identifié par son ADN retrouvé sur des objets de la scène du crime commis en 2000.

Mohammed C. a été incarcéré

Sa garde à vue avait été levée vendredi matin. Il avait ensuite été présenté à un juge des libertés et de la détention du tribunal judiciaire de Dijon, qui l’avait placé en détention, dans l’attente de son transfèrement à Nanterre.

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Il est soupçonné d’être impliqué dans le meurtre de Leïla Afif, tuée en 2000 à La Verpillière, et dans celui de Nathalie Boyer, 15 ans, retrouvée égorgée en août 1988 à Saint-Quentin-Fallavier. « Les charges qui lui sont reprochées sont totalement contestées. Il est bouleversé. La justice vient le chercher et lui parle de faits très anciens. Il est également bouleversé par la détention », ont déclaré ses avocats au Parisien.

Le pôle des crimes sériels ou non élucidés (les « cold cases ») de Nanterre, créé en 2022, a relancé ces deux procédures, désormais jointes. Nathalie Boyer fait partie des victimes du dossier des « disparus de l’Isère » qui concerne neuf disparitions ou meurtres d’enfants dans le département entre 1983 et 1996.

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