Mode. Les vêtements Black Lives Matter "sont perçus comme une menace"

Naomi Osaka, Lewis Hamilton, Alesha Dixon : tous ont en commun d’avoir porté un signe de soutien au mouvement Black Lives Matter. Un geste critiqué, voire interdit. Pour ce journaliste du Guardian, ces controverses soulignent le racisme systémique que Black Lives Matter combat.

“Arrêtez les policiers qui ont tué Breonna Taylor”. Sur la plus haute marche du podium, Lewis Hamilton porte un tee-shirt noir avec cette inscription, par-dessus sa combinaison, en référence à cette Africaine-Américaine tuée par la police dans son appartement en mars dernier à Louisville, dans le Kentucky. Depuis sa victoire au Grand Prix de Toscane de Formule 1, le 13 septembre, ces messages sont interdits par la Fédération internationale de l’automobile aux sportifs “dans l’exercice de leurs fonctions officielles”, explique le Guardian.

Avec la résurgence de Black Lives Matter en mars 2020, des personnalités publiques n’ont pas hésité à afficher leur soutien au mouvement avec leurs vêtements, “mais cela n’a pas été sans faire de remous”.

À lire aussi: États-Unis. Hommage à Breonna Taylor, symbole du mouvement Black Lives Matter

Le responsable adjoint chargé des pages mode du Guardian, Priya Elan, cite notamment la joueuse de tennis Naomi Osaka qui, lors de l’US Open, a porté sept masques égrenant le nom de victimes de violences policières, ou encore la chanteuse Alesha Dixon, juge sur l’émission Britain’s Got Talent. Le régulateur des médias Ofcom a reçu plus de 1 900 plaintes au sujet du collier qu’elle arborait, composé des trois lettres “BLM”.

Des vêtements perçus comme une menace

Au vu des critiques reçues, le journaliste du Guardian demande :

La défense des vies noires a-t-

[...] Lire la suite sur Courrier international

À lire aussi :