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Mobilité : Vulog électrise l’autopartage

Cette start-up niçoise s’impose à l’international dans le domaine de la mobilité partagée, avec déjà 30 villes clientes dans le monde.

En pleine mobilisation planétaire pour le climat, les maires des quarante plus grandes villes du monde rassemblés dans l’association C40, présidée par Anne Hidalgo, sont réunis depuis le 9 octobre à Copenhague. Une cité modèle en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Et l’une des 30 clientes internationales de Vulog. Cette start-up niçoise lancée en 2006 s’est affirmée comme l’une des références mondiales de l’autopartage, avec une présence effective sur les cinq continents, des bureaux aux Etats-Unis comme en Chine, et des partenariats avec quatre constructeurs automobiles.

Cet éditeur de logiciel créé par deux chercheurs de l’Inria, Georges Gallais et David Emsellem, spécialiste des techniques de gestion de flottes, propose en effet des services d’autopartage « clés en main » (gestion et appli mobile), sans station ni réservation, avec 95 % de voitures électriques. « Un opérateur, ville ou constructeur, même néophyte, peut ainsi se lancer en quelques mois », souligne le directeur général, Grégory Ducongé, un ancien de l’équipementier Valeo
entré chez Vulog en 2016.

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On ne peut pas combattre le réchauffement climatique sans lutter contre ses causes

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Avec trois levées de fonds, dont une de 17,5 millions d’euros en 2017 (27 millions au total depuis 2013) et le soutien de la banque publique d’investissement Bpifrance, Vulog s’impose progressivement sur un marché « en pleine ébullition », selon son dirigeant. Confrontées au problème crucial des émissions de CO2, les municipalités se focalisent de plus en plus sur le sujet des transports, et notamment sur celui des véhicules particuliers – certaines, à l’image de Copenhague, souhaitant mettre en place une interdiction des voitures les plus polluantes,(...)


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