MMA: "Non, ce n'était pas une gifle", l'ex-compagne de Fernand Lopez décrit les violences subies qui l'ont laissée inconsciente
Elle dit subir un "raz de marée". Depuis samedi, le nom de Cécile Giornelli, diététicienne et ancienne compagne de Fernand Lopez, revient en boucle après les accusations de violences conjugales formulées par Cédric Doumbé contre Lopez juste après son KO expéditif imposé à Jordan Zebo, lors du PFL Paris. "Vous savez très bien qui a pris ce KO, ce n'est pas Jordan, a lancé la nouvelle star française du MMA dans l'octogone. Celui qui a pris ce KO c’est celui qui frappait son ex-femme."
Elle assure avoir perdu connaissance deux fois sous les coups de Lopez
"L’ex-femme", c’est donc Cécile Giornelli, qui ne voulait initialement "pas parler" de sa vie privée. Mais l’interview accordée au Parisien par Fernand Lopez l’a décidée à réagir sur les réseaux sociaux. "Malgré le fait que je reste muette et tranquille depuis toute ces années, force est de constater qu'on me salisse encore et qu'on m'invente encore une vie", a-t-elle dénoncé dans la première de cinq stories publiées sur Instagram. Elle s’offusque devant la posture de l’entraîneur de la MMA Factory qui a assuré regretter son geste, une simple "gifle", tout en assurant avoir lui-même reçu des coups.
Pour cela, Lopez a été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour violences conjugales, il y a cinq ans. "On ne prend pas quatre mois pour une gifle", lui rétorque Cécile Giornelli.
"Tout n'est que mensonges, victimisation, retournement de situation, manipulation des masses et utilisation de sa force de frappe médiatique que je n'ai jamais eue et n'aurai jamais, déplore-t-elle. Et il le sait. Et il en joue."
"Bref, tout ce que j'ai finalement vécu... mais à l'époque c'était en privé donc je ne pouvais pas le faire constater, poursuit-elle. Je me pensais folle tellement mon cerveau avait été retourné. Et j'en ai juste ASSEZ! Ces agissements en toute impunité doivent cesser. Que ce soit clair: je ne veux pas étaler ma vie privée en public. Mais, la victime c'est moi plus ma fille qui a tout vu. Et je refuse qu'on me fasse passer pour une femme violente et que la situation aurait "dérapée". C'est faux."
Elle explique pourquoi elle n’a pas réagi aux moments des violences qu’elle dénonce de son ex compagnon. "Je fais partie des gens qui "freeze" en cas de danger, j'ai eu zéro réaction si ce n'est subir les coups, explique-t-elle. Nous sommes tous des combattants, vous savez tous que c'est le pire des réflexes néandertaliens. Quand je perds connaissance, et à deux reprises, ce sont les pleurs de ma fille qui me "réveillent". Donc non, ce n'était pas une gifle, non, nous n'étions pas un couple violent.
"J'ai sincèrement aimé le père de mon enfant comme jamais, conclut-elle. Plus que de raison. Tout le monde qui nous a côtoyé le savait. J'ai tout supporté et encaissé. C'est pourquoi je l'ai toujours protégé des années après et n'ai rien dit. Il le sait et abuse de cette position dominante sur moi, sur les médias et sur toute la sphère MMA qui est aussi ma sphère. Mais à un moment je n'en peux juste plus de ces attaques et ces ramassis de conneries. Donc mon propos n'est pas de me victimiser. J'ai fait des choix, ils me concernent et m'appartiennent. Je n'écris pas ça pour le descendre non plus, il le fait très bien tout seul. Mon propos est de ramener les faits pour ce qu'ils sont et ce pour quoi ils ont été jugés. Je ne suis pas femme à polémique, ça se saurait sinon. Mais encore une fois à un moment: STOP."