Publicité

A quoi les Mistral peuvent-ils servir à l'Egypte?

Un navire de guerre Mistral, le 16 mars 2015, dans le port de Saint-Nazaire

Les deux navires de guerre porte-hélicoptères non livrés à la Russie ont trouvé preneur. Le Caire va les acquérir pour muscler sa marine face à la dégradation de la situation dans la région.

L’affaire n’a pas duré. Le Parlement est encore en train d’examiner le texte permettant d’annuler définitivement la livraison à la Russie des deux Mistral que déjà l’Elysée annonce avoir trouvé un nouvel acquéreur : l’Egypte. Le pays du président Sissi, premier pays en dehors de la France à avoir acheté des Rafale, ainsi que des frégates multimissions, poursuit ses emplettes avec ces deux porte-hélicoptères ultramodernes.

L’intérêt du Caire était connu depuis cet été, mais les discussions achoppaient sur le prix, jugé trop élevé par la partie égyptienne. D’après l’entourage du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, cité par l’AFP, le montant de la vente avoisinerait les 950 millions d’euros, soit la somme remboursée par Paris à la Russie. «La France assurera la livraison de ces bateaux sans rien perdre», s’est félicité François Hollande depuis Bruxelles, visiblement soulagé de se débarrasser de ce dossier gênant.

Un Mistral, à quoi ça sert ?

A tout, ou presque, selon l’amiral Coldefy, directeur de la revue Défense nationale. Construits par l’industriel français DCNS, ces gros bâtiments de guerre polyvalents – presque 200 mètres de long pour 32 de large – sont d’abord des porte-hélicoptères. Mais, observe Alain Coldefy, «les Mistral ont un spectre de missions très vaste» dont la «projection de forces de combat», la santé grâce à un hôpital embarqué et le commandement.

Dans son livre Envoyez les hélicos, le colonel Pierre Verborg raconte comment les Mistral ont été utilisés pendant la campagne de Libye en 2011. Stationnés au large des côtes, ils hébergeaient les hélicoptères de l’armée de terre qui détruisaient des objectifs sur le sol libyen, en première ligne et non en appui comme traditionnellement, avant de revenir apponter sur les navires.

Lors de l’opération Licorne, en Côte (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

En Thaïlande, censure d'un «New York Times» lèse-majesté
C’est pas la mer qui prend l’homme…
Leonardo DiCaprio, le vert galant
Le patron de Volkswagen, Martin Winterkorn, a démissionné
«MasterChef» mexicain : Sœur Flor, nonne événement