Les Miss à l’assaut de la France

À La Réunion, les candidates ne misent pas seulement sur leur beauté.

Il y a des reportages plus éprouvants que d’autres. Les risques ici encourus par le journaliste sont relativement faibles. Les seuls coups à prendre sont des coups de soleil. À l’heure où nous écrivons ces lignes, une trentaine de filles parmi les plus jolies du pays posent dans la jungle d’un hôtel 4 étoiles, à Saint-Paul, sur la côte ouest de La Réunion. Elles sacrifient à cette tradition du voyage qui expédie chaque année les candidates à l’autre bout du monde, où l’eau est turquoise et les bikinis toujours de saison. Un voyage qui tient lieu à la fois de classe préparatoire, de revue d’effectifs et de stage d’intégration.

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Les apparences sont trompeuses. Ces jeunes femmes ne sont pas en vacances. Leur programme de la semaine s’étale sur vingt-cinq pages, et deux chaperons veillent à sa bonne application. Levées à l’aube, les Miss sont successivement coiffées, maquillées, manucurées, habillées, chaussées puis photographiées sous les palétuviers. Le tout par 30 °C à l’ombre. D’ailleurs il n’y a pas d’ombre. La journée durant, les vingt-neuf candidates sont continuellement sous l’œil des caméras, le micro des reporters ou la perche à selfie des badauds. Un véritable emploi du temps de ministre, à la différence près que les ministres ne font pas de paddle avec du fond de teint sur les genoux et de la laque dans les cheveux. Il n’est au monde rien de plus difficile que d’être gracieux sur un paddle. Ces filles y parviennent. L’histoire leur rendra les honneurs.

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Les après-midi ne sont pas moins denses. Elles commencent généralement par des cours de(...)


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