Mise en examen de Jean-François Jalkh, vice-président du FN

La farandole des mises en examen continue dans l’affaire Jeanne, ce microparti lié à la présidente du FN et soupçonné d’escroquerie au détriment de l’Etat. Pour la première fois, c’est un membre éminent du Front qui est visé : le vice-président Jean-François Jalkh. C’est son rôle de secrétaire général de Jeanne qui lui vaut d’avoir été mis en examen pour «escroqueries, abus de confiance et acceptation par un parti politique d’un financement provenant d’une personne morale», en l’occurrence la société de communication Riwal, a-t-on appris vendredi. Les faits incriminés se seraient notamment produits lors des législatives de 2012. Riwal, son patron Frédéric Chatillon, mais aussi Axel Loustau, trésorier de Jeanne et ex-actionnaire de la société, ont déjà été mis en examen. Tout comme Jeanne, en tant que personne morale, Olivier Duguet, qui en fut lui aussi le trésorier, et Nicolas Crochet, commissaire aux comptes du Front national, celui qui a certifié les dépenses des candidats FN lors des législatives.

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