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Une mise au point du permis de conduire

Les jeunes ayant fait de la conduite accompagnée à 15 ans pourraient ensuite passer le permis dès 17 ans et demi.

Voiture. Attente interminable, coût élevé… Un rapport émet des pistes pour rendre l’examen plus accessible.

Délais d’attente trop longs pour passer le permis, tarifs abusifs, mauvaise formation des élèves, taux de réussite à l’examen de conduite variable d’un département à l’autre : le permis est devenu un sujet de préoccupation pour le gouvernement. Un rapport d’une commission d’experts doit être remis dans les prochains jours au ministre de l’Intérieur. Car cet examen, national, se révèle très inégalitaire selon la ville où l’on est inscrit. «C’est devenu un produit de luxe, alors que ce document est indispensable pour tout jeune qui démarre dans la vie», pointe Olivier Gayraud, chargé de mission à la Consommation Logement Cadre de vie (CLCV).

Idées. En août, une enquête publiée par son association de consommateurs avait mis le feu aux poudres. Elle pointait notamment des prix du forfait vingt heures variant du simple au double (780 euros à Lille et 1 425 à Paris, par exemple), ainsi que des tarifs peu transparents ne permettant pas au consommateur de comparer. Ou encore des délais d’attente, par endroits très longs, qui obligent les élèves à accumuler les heures de conduite, en sus du forfait, avant l’examen.

Le rapport doit proposer des pistes pour rendre le permis plus égalitaire. Le document n’a pas encore été publié, mais quelques propositions ont filtré. L’une des idées avancées par la commission consiste à fournir plus de places d’examen, permettant de présenter plus de candidats afin de «désengorger» les auto-écoles. Pour y parvenir, la commission préconise de rappeler des examinateurs fraîchement mis à la retraite. Mais, pour Olivier Gayraud, la situation actuelle exige l’embauche de nouveaux inspecteurs pour pouvoir répondre de manière pérenne aux besoins de places supplémentaires. Le rappel d’inspecteurs retraités lui semble «trop aléatoire», car elle repose sur le volontariat. L’association de défense des consommateurs milite également pour une (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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