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Ces ministres de premier plan exemptés de remaniement

Le 31 juillet à l'Elysée, François Hollande est entouré de Manuel Valls (à g.) et Laurent Fabius (à dr.). Au premier rang, à gauche, Jean-Yves Le Drian et Christiane Taubira et, à droite, Bernard Cazeneuve.

L'instauration de l'état d'urgence conforte à leur poste Manuel Valls et les quatre ministres régaliens qui ont été en première ligne pendant les attaques terroristes.

Il y a ceux qui parlent du trio sécuritaire – Valls, Cazeneuve et Le Drian. D’autres qui évoquent le «carré magique» de François Hollande, quand on y ajoute Laurent Fabius. Voire le «G5 régalien» avec Christiane Taubira. Tous ont géré les attentats du 13 novembre et leur riposte au plus près du chef de l’Etat, devenant quasi inamovibles au sein du gouvernement. A tel point que le remaniement, qui semblait acquis pour toute la majorité juste après les élections régionales, paraît désormais impossible.

A l’Elysée et Matignon, entre état d’urgence, révision constitutionnelle et organisation de la COP 21, les questions de casting sont évacuées d’une phrase. «A ce stade, ce n’est pas dans nos compteurs», élude un proche du Premier ministre. Mais, note une ministre, «on ne peut remanier pendant l’état d’urgence : cela reviendrait à toucher aux fonctions impliquées» dans la gestion de crise. Une secrétaire d’Etat abonde : «Vu la configuration actuelle, il est impossible de remanier les premiers rôles.» Revue des troupes.

Manuel Valls

Avant les attaques du vendredi 13, le Premier ministre se démenait dans une polémique sur la fusion des listes socialistes et Les Républicains pour faire barrage au Front national. Depuis, surpassant l’union nationale, Manuel Valls, qui redoutait un attentat de masse depuis son arrivée à Matignon, a carrément appelé à l’union sacrée dans la lutte contre le terrorisme. «C’est Clémenceau en 1914 qui fait voter les crédits de guerre», raille un proche de François Hollande. Même si son discours exclusivement sécuritaire et souvent anxiogène met certains mal à l’aise dans le gouvernement, l’idée qu’il puisse être remplacé à Matignon en décembre n’effleure plus grand monde au PS. «Son poste est bétonné jusqu’en 2017», parie un dirigeant socialiste. «De toute façon, Hollande (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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