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Le ministre des Finances allemand aimerait que «quelqu'un force» la France à réformer

Le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble à Paris le 18 juillet.

Pour Wolfgang Schäuble, «la France serait contente que quelqu'un (la) force» à réformer, citant en exemple à suivre la cure d'austérité entreprise par l'Espagne.

Jeudi soir, le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble s'est à nouveau fendu d'une sortie critiquant l'absence de réformes d'ampleur en France. «La France serait contente que quelqu’un force le Parlement, mais c’est difficile, c’est la démocratie», a lancé le responsable allemand, peu accoutumé à la langue de bois, lors d’un débat à Washington, après avoir évoqué les réformes selon lui «très réussies» menées en Espagne sous la supervision de la troïka.

La «troïka», terme tombé en disgrâce en raison du rejet par les Grecs de cette organisation, désigne un groupe de hauts fonctionnaires de la Banque centrale européenne, du Fonds monétaire international, et de l’Union européenne, qui contrôle la mise en oeuvre de réformes dans les pays européens bénéficiant d’une aide internationale.

«Si vous en parlez avec mes amis français, que ce soit Michel Sapin ou Emmanuel Macron, ils ont de longues histoires à raconter sur la difficulté à convaincre l’opinion publique et le Parlement de la nécessité de réformes du marché du travail», avait dit auparavant ce chantre de la discipline budgétaire.



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