Yahoo Actualités "Minable" et "inqualifiable": Michaël Youn diffuse le numéro de téléphone d'un député RN, l'élu veut saisir la justice
Il récidive. Le comédien Michaël Youn a dévoilé ce qu’il pensait être le numéro de téléphone du député RN Frédéric Falcon ce samedi 24 août lors d’un concert à Leucate (Aude).
D’après les vidéos postées sur X, Michaël Youn a diffusé le numéro du député sur les écrans géants installés derrière la scène sur laquelle il se produisait avec son groupe Fatal Bazooka, n’hésitant pas à énumérer les chiffres de "peur que certains n’aient pas eu le temps de noter".
Frédéric Falcon a très rapidement réagi à la séquence sur les réseaux sociaux. Dans un message posté sur X, le député RN a rapporté que le numéro de téléphone diffusé par le comédien n’était pas le sien, mais celui de l’un de ses collaborateurs.
Des méthodes "minables"
"Michaël Youn a dévoilé le numéro de téléphone de mon collaborateur parlementaire en plein spectacle à Leucate dans ma circonscription pensant qu’il s’agissait du mien afin d’inciter le public à me harceler", a rapporté le député RN.
"Ce sont des centaines de messages qui lui ont été adressés (décompte en cours de vérification", a-t-il ajouté tout en dénonçant des méthodes "minables".
"Que vous vous en preniez directement à moi est une chose. En tant qu'élu, j'assume tous les désagréments et risques liés à mon mandat. En revanche, que vous vous en preniez gratuitement à mon équipe salariée est inqualifiable. Je ne laisserai pas passer", a prévenu le député.
Frédéric Falcon a également annoncé "saisir le parquet de Paris, en tant qu’élu menacé, qu’employeur qui voit son collaborateur harcelé et pour rétablir l’honneur de mes électeurs insultés".
D’après lui, "c’est la première fois que cet individu (Michaël Youn, NDLR) s’en prend ainsi à un député et à son équipe parlementaire". Contacté par BFMTV.com, l’humoriste n’a pas répondu aux sollicitations.
À noter que l'acteur et humoriste n'en est pas à son coup d'essai. En août 2023, il avait divulgué pendant un concert un numéro, affirmant qu'il s'agissait de celui de Gérald Darmanin. L'entourage du ministre de l'Intérieur démissionnaire avait alors assuré que le numéro n'était pas le sien.
