Militants anti-monarchie arrêtés : le mea-culpa de la police londonienne
Deux jours après des arrestations polémiques, la Met Police exprime ses « regrets ». Samedi 6 mai dernier, six manifestants anti-monarchie avaient été arrêtés, en amont de la cérémonie de couronnement de Charles III. Ils avaient été interpellés avant d'avoir pu manifester, comme ils l'avaient prévu. Aucune poursuite ne devrait être engagée contre eux.
Tôt samedi matin, six membres du groupe anti-monarchie Republic, dont leur leader Graham Smith, avaient été arrêtés dans le centre de Londres alors qu'ils se rendaient à Trafalagar Square pour manifester au passage du roi. La police avait également saisi leurs pancartes. Ils ont été libérés tard samedi, plus de seize heures après leur arrestation, suscitant de vives critiques.
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Dans un communiqué lundi soir, la police londonienne s'est justifiée en longueur en expliquant avoir arrêté six personnes « soupçonnées d'être équipées pour s'enchaîner ».
En vertu d'une loi entrée en vigueur mercredi, critiquée jusqu'à l'ONU, la police britannique peut arrêter des personnes en possession de matériel susceptible d'être utilisé pour s'enchainer sur la voie publique, une technique de protestation et de blocage régulièrement utilisée par les militants climatiques au Royaume-Uni.
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« L'excuse n'est pas acceptée »
La police londonienne ajoute toutefois dans son communiqué que « l'enquête n'a p [...] Lire la suite