Au lendemain de la collision accidentelle entre deux hélicoptères qui a fait 13 morts parmi les militaires français présents au Mali dans le cadre de l'opération Barkhane, visant à lutter contre la menace terroriste dans la région, de nombreuses questions se posent quant aux circonstances du drame.
"Engagés au sol depuis quelques jours, des commandos traquaient un groupe de terroristes, décelés quelques heures plus tôt, qui évoluaient en pick-up et à motos. Très rapidement, ils ont été renforcés par des hélicoptères et une patrouille de Mirage 2000", a précisé l'état-major des Armées dans un communiqué.
Un climat et un relief difficiles
Et c'est précisément entre deux hélicoptères de cette opération, un Cougar, un appareil de manœuvre, et un Tigre, un hélicoptère de combat, que l'incident a eu lieu.
Invité sur notre antenne, le général Jérôme Pellistrandi, rédacteur en chef de la Revue Défense nationale, souligne que les opérations sont souvent compliquées à réaliser dans le pays sub-saharien qu'est le Mali.
"Le terrain est extrêmement difficile. C’est un terrain désertique avec beaucoup de reliefs et un accident est hélas toujours possible même si nos militaires sont aguerris, entraînés. Il suffit qu’il y ait eu du vent, de la poussière soulevée, un hélicoptère ça va très vite sur le terrain", explique-t-il.
Il est rejoint par le général Jean-Paul Paloméros, ancien chef d’Etat-Major de...
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