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Au Mali, une ville tombe et un pont saute

Une patrouille de militaires burkinabés arrive à Merkala le 24 janvier dans le cadre du déploiement de troupes de la Cédéao.

Les forces françaises et maliennes ont repris vendredi Hombori, sur la route les menant au bastion de Gao. Près de la frontière nigérienne, les islamistes ont de leur côté dynamité un pont afin de ralentir la progression des contingents africains.

Soldats français et maliens ont repris vendredi une localité sur la route de la ville de Gao, bastion des islamistes dans le nord-est du Mali, mais ceux-ci ont riposté en dynamitant un pont stratégique près de la frontière nigérienne d’où pourraient venir des forces de la coalition africaine. Les militaires français et maliens progressaient en direction du nord du Mali, vers les métropoles de Gao et Tombouctou, alors que des informations faisaient état d’une situation de plus en plus difficile pour la population de ces villes.

«Les militaires maliens et français sont à Hombori. Ils y assurent la sécurité. Il n’y a plus d’islamistes sur place», a déclaré vendredi à l’AFP un enseignant de la localité reprise, située à 920 km de Bamako. C’est à Hombori que deux Français, en voyage d’affaires selon leurs proches, ont été enlevés en novembre 2011. Un rapt revendiqué par Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi). Sept otages français sont aujourd’hui retenus au Sahel.

Une source malienne de sécurité a précisé que les soldats français et maliens allaient poursuivre leur progression vers Gao, une des principales villes du nord du Mali, situé à un peu plus de 200 km à l’est de Hombori. «Nos objectifs sont respectés. Nous contrôlons désormais Hombori. Les troupes présentes à Hombori visent maintenant Gao», a-t-elle indiqué. Gao et ses environs ont été la cible de frappes aériennes de l’armée française dès le début de son intervention le 11 janvier pour neutraliser les islamistes armés liés à Al-Qaeda qui, en 2012, avaient pris le contrôle de tout le nord du Mali, afin d’empêcher leur progression vers le Sud et la capitale Bamako.

Parallèlement, les soldats français et maliens qui ont repris lundi la ville de Diabali (400 km à l’ouest de (...)

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