Milei, Syrie, Zelensky et Mango : les informations de la nuit

La Première ministre italienne Giorgia Meloni accueille le président argentin Javier Milei au Palazzo Chigi à Rome, le 13 décembre 2024 (Photo by Andreas SOLARO / AFP).

Le président argentin Javier Milei acquiert la nationalité italienne. Le président argentin Javier Milei et sa sœur Karina Milei viennent de recevoir la nationalité italienne au titre de descendants d’Italiens, rapporte samedi le site Infobae. L’annonce intervient alors que M. Milei est à Rome pour participer à un festival organisé par Fratelli d’Italia, le parti d’extrême droite de la Première ministre Giorgia Meloni. Le président argentin et sa sœur ont bénéficié d’un traitement d’urgence de la part du gouvernement italien, au grand dam de “certains parlementaires de l’opposition, qui ont critiqué Meloni pour sa décision”, relève le site. L’octroi de la nationalité à M. Milei est un acte de “discrimination intolérable contre de nombreux jeunes” nés en Italie de parents étrangers, “qui ne l’obtiendront qu’après de longues années”, a notamment déclaré Riccardo Magi, député du parti d’opposition Europa.

Les États-Unis en “contact direct” avec le nouveau pouvoir syrien. Les États-Unis sont en “contact direct” avec le groupe islamiste Hayat Tahrir Al-Cham (HTC), qui a renversé dimanche 7 décembre le régime de Bachar El-Assad, a annoncé samedi en Jordanie le secrétaire d’État américain Antony Blinken. “Il s’agit de la première reconnaissance d’un contact direct” avec un groupe “qui reste sur la liste terroriste du Département d’État”, note le Washington Post. Pour le quotidien américain, l’annonce “reflète les efforts du gouvernement américain pour faire coexister son désir de stabilité en Syrie et ses inquiétudes face aux rebelles soutenus par la Turquie, qui ont fait tomber en moins de deux semaines” le régime du clan Assad. La Turquie a quant à elle rouvert samedi son ambassade à Damas, après douze ans de fermeture.

Des soldats nord-coréens participent aux combats en Russie, selon Zelensky. “Un nombre significatif” de soldats nord-coréens se sont joints aux forces russes pour combattre dans la région russe de Koursk, occupée par l’armée ukrainienne, a affirmé samedi le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans son allocution quotidienne. “Il y a des informations préliminaires indiquant que les Russes ont commencé à utiliser des soldats de Corée du Nord dans des assauts – en nombre significatif”, a déclaré M. Zelensky. “À l’automne 2024, des responsables ukrainiens et occidentaux avaient averti que plus de 10 000 soldats nord-coréens s’étaient rassemblés dans l’oblast de Koursk, prêts à aider la Russie à déloger les forces ukrainiennes de la région”, rappelle The Kyiv Independent. “Cette décision représente une escalade sans précédent dans la guerre de la Russie contre l’Ukraine”.

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