Comment mieux contrôler la police : les exemples à l’étranger

Depuis plusieurs mois, les critiques pleuvent sur les policiers et sur certains de leurs agissements. L'évacuation forcée de migrants venus occuper la place de la République à Paris dans la nuit du 23 novembre, puis l'indignation provoquée après la diffusion d'une vidéo montrant un producteur de musique rué de coups par des membres des forces de l'ordre, ont relancé les débats. Dans les deux cas, l'IGPN (Inspection générale de la police nationale) a été saisie.

Auparavant, les manifestations contre la réforme des retraites, le mouvement des "gilets jaunes", les manifestations de lycéens, puis le contrôle du respect des mesures d'urgence pendant le confinement, avaient mis en exergue les comportements violents ou abusifs de certains policiers.

Ajoutons à cela les soupçons le printemps dernier de racisme généralisé dans la police suite à la mort de Georges Floyd, Afro-américain tué par un policier aux États-Unis – dans un contexte qui n'avait pourtant rien à voir avec celui de la société française – et la publication d'une contre-expertise remettant en cause la version officielle de la mort d'Adama Traoré dans une gendarmerie en 2016. Aujourd'hui, ces deux nouveaux incidents reposent la question : comment et par qui la police française est-elle contrôlée? Quid des polices étrangères?

Le contrôle de la police en théorie

En France, le contrôle des comportements déviants au sein de la police est d'abord l'affaire des policiers eux-mêmes : l'article R 434-26 du Code de la sécurité ...


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