Combien de microbe trouve-t-on dans un chewing-gum usé ?

Connus sous le nom de gomme à mâcher, pâte à marcher, chiclette, gomme, chique ou encore chicelet, ces friandises sont utilisées pour plusieurs motifs. Rafraîchir l'haleine, faciliter la digestion, etc. Une fois le parfum et les arômes finis, il est jeté dans la rue ou à la poubelle. Dans la rue, certains enfants n'hésitent pas à les récupérer pour en faire des jeux comme à la pâte à modeler. Pourtant, ces derniers peuvent contenir des bactéries.

Les chewing-gums usagés peuvent abriter des millions de microbes, notamment des bactéries, des champignons et des virus. Des études ont montré qu’une fois mâchés et jetés, les chewing-gums agissent comme une surface sur laquelle divers micro-organismes de la bouche et de l’environnement peuvent s’accumuler. Un seul chewing-gum mâché peut contenir jusqu’à 100 millions de cellules microbiennes. À cela s'ajoutent également celles du microbiome buccal humain. C'est le cas des espèces de Streptococcus, et des microbes environnementaux qu’il absorbe après avoir été jeté. Si bon nombre de ces microbes sont inoffensifs, la présence potentielle de bactéries pathogènes, en particulier provenant de surfaces contaminées, soulève des problèmes d’hygiène. Dans une étude réalisée par Stefan W. Wessel, Henny C. Van Der Mei, David Morando, Anie M. Slomp et al. et publiée sur le site de la National Library of Medicine, on peut lire que le chewing-gum peut piéger des microbes lors de la mastication. Il pourrait même servir à maintenir une bonne hygiène bucco-dentaire. (...)

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