Michel Denisot : "Quand on a vécu un demi-siècle à faire un métier qu’on aime, on ne décroche pas"

Gardez-vous un œil attentif sur le PAF, vous qui l’avez quitté il y a une dizaine d'années maintenant ?

Michel Denisot. Bien sûr. Quand on a vécu un demi-siècle dans un univers de passion, à faire un métier qu’on aime, on ne décroche pas, on le vit et on le regarde autrement. Ce n’est plus la télévision qui dirige mon emploi du temps, comme c'était le cas avant. Mais je suis un téléspectateur régulier, j'ai quand même des rendez-vous fixes.

Lesquels ?

D’abord les grands événements. Même si le nombre de chaînes et d'écrans a été démultiplié ces dernières années, la télévision reste le lieu de rendez-vous incontournable. On vient encore de le vivre avec les Jeux Olympiques et Paralympiques. La télévision, c'est le plus grand stade, le plus grand studio et la plus grande salle de cinéma au monde. Elle reste incontournable. Il y a eu une évolution, évidemment, les choses ont changé, mais les rendez-vous, c'est l'actualité qui les fixe. Je ne suis pas tous les jours devant les émissions quotidiennes, mais je les parcoure régulièrement.

Vous dites "mon métier, aujourd’hui c'est curieux"…

C’est vrai ! Je suis curieux de voir ce qui se passe à la télé, ce qui est nouveau, ce qui marche aussi. Je suis curieux de toutes sortes de programmes, mais je ne suis pas forcément fidèle. Je regarde un peu tout, évidemment les talk-shows de 19 heures et 20 heures. Et puis il y a des émissions que j'aime bien comme La Grande Librairie, que je visionne régulièrement, des rendez-vous qui m’apprennent des choses.

Michel Denisot, président des premiers Molotov TV Awards !

Et quel regard portez-vous sur des émissions comme celles de Cyril Hanouna qui divisent autant qu’elles fascinent ?

Vous savez, j’ai accepté la présidence des premiers Molotov TV Awards, cérémonie qui aura lieu le 1er octobre, pour rendre d’abord hommage à tout le monde. C’est une fête de la télévision où les téléspectateurs vont faire leurs propres choix et voter en ligne (sur awards.molotov.tv). J'ai accepté d'être président d’un jury professionnel, qui fait une première sélection, à la demande de Jean-David Blanc, le patron de Molotov.tv parce que ça me plaît, ça m'amuse, et ça m'intéresse. Il y bien sûr a des émissions qui s'adressent plus à moi que d'autres et c'est vrai que je regar...

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