Michel Barnier propose 38 ministres pour son gouvernement

Une composition favorable au camp présidentiel? À l'issue d'une rencontre avec Michel Barnier ce jeudi 19 septembre, l'ex-Premier ministre Gabriel Attal, président du groupe Ensemble pour la République (EPR), a annoncé devant ses troupes que son successeur va proposer un gouvernement paritaire de 38 ministres, a appris BFMTV.

"J’avais proposé cette réunion hier au Premier ministre pour débloquer la situation", a déclaré Gabriel Attal.

L'ex-Premier ministre a donné des détails sur la composition de ce nouveau gouvernement, qui compterait 16 ministes de plein exercice. Parmi eux, sept seraient issus d'Ensemble/Renaissance, trois des Républicains (LR), deux du Mouvement démocrate (Modem), un du parti Horizons, un de l'Union des démocrates et indépendants (UDI), un divers gauche (DVG) et un divers droite (DVG).

Les ministres de plein exercice sont des membres du gouvernement qui bénéficient de la plénitude des attributions constitutionnelles des ministres - et ne sont placés sous l’autorité d’aucun autre ministre.

Vers une déclaration de politique générale le 1er octobre

Gabriel Attal a également indiqué que le Premier ministre présentera sa déclaration de politique générale le 1er octobre, construite avec les présidents des forces politiques qui participeront à son gouvernement.

Lors de cette déclaration, Michel Barnier reviendra probablement sur les questions sécuritaires, les dépenses nationales et les préoccupations des Français. Lors de sa première prise de parole ce jeudi 5 septembre, il avait notamment déclaré vouloir répondre "aux défis, aux colères, aux souffrances, au sentiment d'abandon et d'injustice qui traversent beaucoup trop nos villes, nos quartiers et nos campagnes".

Concernant le budget de la France, Gabriel Attal a assuré que Michel Barnier n'envisageait pas de "hausse d'impôts sur les classes moyennes et les Français qui travaillent".

Cet engagement sur la fiscalité est "vital pour nous", a déclaré Gabriel Attal, selon des participants. La question d'une éventuelle hausse des impôts a mis le feu aux poudres ces derniers jours entre Matignon et le camp présidentiel.

Les députés macronistes ont prévenu à plusieurs reprises ces derniers jours qu'ils ne participeraient pas à un gouvernement prévoyant des hausses d'impôts malgré le dérapage de la dette et des déficits.

Article original publié sur BFMTV.com