Michèle Alliot-Marie soupçonnée d'emploi fictif au Parlement européen
Dans un article publié lundi 11 septembre 2023, Libération révèle que le Parlement européen soupçonne l’ex-ministre et députée européenne Michèle Alliot-Marie d’emploi fictif. Il s’apprête à lui réclamer plus d’un demi-million d’euros.
600.000 euros. C’est le montant que devrait rembourser prochainement Michèle Alliot-Marie, ancienne ministre de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy, au Parlement européen. Selon les informations de Libération, publiées lundi 11 septembre 2023, l’instance européenne réclamerait en effet à celle qui a aussi été députée européenne plusieurs centaines de milliers d’euros. Un montant qui correspond aux salaires versés à son neveu Florimond Olive, embauché comme assistant parlementaire, entre juillet 2014 et juillet 2019, alors qu’elle est députée européenne. Pour le Parlement européen, la fonction de Florimond Olive s’apparenterait davantage à un emploi fictif.
L’Office européen de lutte antifraude (Olaf) a en effet conseillé le 30 janvier 2023 à l’institution de l’Union européenne de recouvrer les 600.000 euros auprès de Michèle Alliot-Marie. Jusqu’à présent, le Parlement européen ne s’est pas prononcé sur cette recommandation. « On suit toujours les recommandations de l’Olaf », rappelle cependant une source auprès du Monde, lundi 11 septembre 2023. Le Parlement européen ne devrait donc pas tarder à demander un remboursement.
« Mon travail d’assistant parlementaire était effectif »
Dans les pages de Libération et du Monde, Florimond Olive assure, quant à lui, avoir exercé la fonction d’assistant parlementaire. « Je n’ai pas encore reçu cette demande. J’attends de voir sur quelle base elle se fonde pour...
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