MH 370 : l’analyse du flaperon encore inachevée

Il y a un mois, un débris d’aile d’avion, un flaperon, a été trouvé sur une plage du nord-est de la Réunion. Aussitôt rapatrié en métropole pour analyse, il pouvait se révéler précieux dans l’enquête sur la disparition du vol MH 370 de la Malaysia Airlines - le 8 mars 2014 sur la route Kuala Lumpur-Pékin - menée par la justice française en parallèle de celle conduite par la Malaisie. Le 5 août, le Premier ministre malaisien affirmait que «le débris d’avion [provenait] bien du vol MH370». Le même jour, la justice française parlait de «très fortes présomptions». Alors que la première phase d’examen est terminée depuis le 19 août, elle n’a pourtant toujours rien confirmé. D’après la Dépêche du Midi,«aucun élément technique irréfutable» n’aurait jusque-là convaincu les experts. Ceux-ci attendraient le «retour de vacances» de plusieurs fournisseurs de pièces aéronautiques, avance prudemment le Monde, parmi lesquels «un important sous-traitant espagnol qui aurait fourni au moins une des pièces détachées numérotées trouvées dans le flaperon». Ce dont les enquêteurs sont certains, en revanche, est qu’il s’agit bien d’une pièce issue de l’aile d’un Boeing 777. Contacté par Libération, le procureur de la République de Paris ne souhaite «pour l’instant» pas communiquer. Les recherches sous-marines, elles, se poursuivent, selon les autorités australiennes. Deux navires sillonneraient une zone maritime de 120 000 km² au large de la côte ouest de l’île.

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