« Les meurtres en puzzle » : la folle histoire de « l’enquête la plus importante du 20e siècle »

Septembre 1935, dans le petit village de Moffat, au cœur de l’Écosse. Des journalistes affluent de tout le pays après la découverte d’ossements humains sous un pont, au-dessus d’un petit ruisseau. Il y aurait plusieurs victimes, mais combien ? Qui sont-elles ? Pourquoi ont-elles été dépecées ? Ce mystérieux fait divers soulève de nombreuses questions et le défi est si grand que les enquêteurs décident de faire appel aux scientifiques de l’Université de Glasgow.

Là, dans le laboratoire du Sir Sydney Smith, ses équipes reconstituent deux squelettes de femmes et utilisent deux méthodes révolutionnaires : ils analysent d’abord les microbes présents sur le cadavre pour dater la mort et prélèvent les empreintes digitales des deux victimes. Et de fil en aiguille, alors que la presse multiplie les articles sur ce qu’elle appelle les « meurtres en puzzle », les scientifiques font le lien avec une enquête qui préoccupe les enquêteurs de Lancaster, dans le nord-ouest de l’Angleterre.

La femme d’un médecin généraliste populaire, le Dr Buck Ruxton, Isabella Ruxton, a été signalée disparue par ses proches, également sans nouvelle de la nourrice du couple, Mary Rogerson. En enquêtant, les policiers ont découvert qu’Isabella Ruxton avait porté plainte contre son mari pour « violences conjugales » et qu’elle s’était alors plainte de sa jalousie maladive envers les autres hommes. Les officiers n’ont rien fait et face à eux, ils trouvent désormais un homme aux propos incohérents.

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