Meurtre de Vanessa Guillen : la soldate était harcelée par un supérieur, confirme l’armée

Vanessa Guillen, soldate tuée aux Etats-Unis, avait dénoncé plusieurs cas de harcèlement sexuel à son encontre, dont un de la part d’un supérieur contre lequel l’armée n’a pas pris de mesures.

L’enquête autour de la mort de Vanessa Guillen se poursuit. Si le suspect âgé de 20 ans, s’est suicidé après avoir été confronté par la police, c’est un autre volet qui met l’armée en délicate position aujourd’hui. La famille de la jeune femme a en effet depuis le début fait état du harcèlement présumé que subissait la victime, de la part de son meurtrier, Aaron Robinson, mais également d’autres militaires de la base de Fort Hood, où elle était installée. Une enquête interne menée par l’armée vient de confirmer ces allégations, rapporte «People».

Un rapport indique que Vanessa Guillen, âgée de 20 ans, a été sexuellement harcelée par un supérieur contre lequel l’armée n’a pris aucune mesure. «Nous avons été surpris non pas parce qu'ils ont finalement admis la vérité, mais parce qu'il leur a fallu si longtemps pour admettre la vérité - plus d'un an après sa disparition et son assassinat», a déclaré l'avocate de la famille Guillen, Natalie Khawam, à «People». «Nous leur disions tout le temps qu'elle était harcelée sexuellement et ils l'ont finalement admis».

"Ce superviseur l'a spécifiquement ciblée"

L'enquête a conclu que Vanessa Guillen avait été harcelée sexuellement à deux reprises par l'un de ses supérieurs. «Ce superviseur a créé un environnement intimidant et hostile», selon un résumé du rapport de 264 pages. «La direction de l'unité a été informée du harcèlement ainsi que la direction contre-productive du superviseur et n'a pas pris les mesures appropriées». «Entre le 16 septembre 2019 et le 9 octobre 2019, deux soldats ont signalé un incident à la direction de son unité, qui n'a pas ouvert d'enquête», indique le rapport. «Ce superviseur l'a spécifiquement ciblée, l'a humiliée devant ses pairs et a constamment(...)


Lire la suite sur Paris Match