Publicité

Meurtre de Samuel Paty : une première condamnation pour "apologie du terrorisme"

Elle avait écrit sur Facebook que Samuel Paty "méritait" de mourir avant de se repentir. Une jeune femme de 19 ans a été condamnée vendredi par le tribunal correctionnel de Besançon à 4 mois de prison avec sursis pour "apologie du terrorisme".

Une étudiante en biologie de 19 ans, qui avait écrit sur Facebook que Samuel Paty "méritait" de mourir avant de se repentir, a été condamnée vendredi par le tribunal correctionnel de Besançon à 4 mois de prison avec sursis pour "apologie du terrorisme".

La jeune femme, jugée en comparution immédiate, devra également effectuer un stage de citoyenneté dans les 6 mois à venir.

Commentant un article de L'Est Républicain qui annonçait un rassemblement en mémoire de l'enseignant, publié sur la page Facebook du quotidien régional, elle avait écrit : "il mérite pas d’être décapité, mais de mourir, oui." Ce commentaire signalé par un internaute sur la plateforme Pharos, avait conduit jeudi à son interpellation à l’université de Besançon et à son placement en garde à vue.

Lire aussi :Mort de Samuel Paty : qui sont les sept personnes mises en examen ?

Elle avait "effacé" son message

"Je regrette d’avoir écrit ce commentaire, je m’en excuse. Je suis contre ce que j’ai écrit", a déclaré l'étudiante devant le tribunal, soulignant avoir elle-même "effacé le soir même" son message rédigé "trop vite" et "sans réfléchir".

"J’ai fait une très grosse erreur, ces messages ne me correspondent pas", a insisté la jeune femme qui a assuré qu'elle ignorait les circonstances précises de la décapitation, le 16 octobre, de l'enseignant lorsqu'elle avait réagi sur Facebook.

"Je ne suis pas du tout contre le fait qu’il (Samuel Paty) ait montré une caricature. C’est un professeur qui présente son cours comme il le souhaite", a ajouté cette jeune fille issue d'une famille de musulmans qui dit "vivre (sa) religion à la maison" et avoir justement fui la violence en Algérie.

Pour la procureure Margaret Parietti, qui a requis six mois de prison avec sursis(...)


Lire la suite sur Paris Match