Meurtre de Samuel Paty : Cazeneuve dénonce des discours ambigus de "groupes gauchistes"

Trois jours après la décapitation de Samuel Paty, un enseignant qui avait montré des caricatures de Mahomet lors d'un cours sur la liberté d'expression, l'ex-Premier ministre a pointé les  "discours ambigus" d'un "certain nombre de groupes gauchistes", parmi lesquels des "députés insoumis".

"La République s'affaisse" en raison des "discours ambigus" d'un "certain nombre de groupes gauchistes", parmi lesquels des "députés insoumis", a estimé lundi Bernard Cazeneuve, trois jours après la décapitation de Samuel Paty enseignant qui avait montré des caricatures de Mahomet. "Je parle bien entendu d'un certain nombre de députés insoumis qui ne se comportent pas de façon républicaine (et) sont grandement responsables de ce qui existe dans ce pays", a jugé l'ancien Premier ministre et ministre de l'Intérieur de François Hollande sur France Inter, interrogé sur la "solitude" des enseignants.

"La République s'affaisse parce que, sur ses principes, certains ont la main qui tremble", a assuré Bernard Cazeneuve en pensant aux élus "qui s'arrangent avec les salafistes dans les quartiers". "On crée les conditions d'une tension extrême, d'une stratégie de la confrontation à l'intérieur de la République", a-t-il ajouté.

"Tous ces gens se défaussent de leurs propres responsabilités", répond Mélenchon

Le rassemblement en hommage au professeur assassiné, Samuel Paty, dimanche place de la République à Paris, a été l'occasion pour certaines figures politiques de fustiger les positions de La France Insoumise, l'ancien Premier ministre Manuels Valls critiquant Jean-Luc Mélenchon comme ayant "une très grande responsabilité dans cette lâcheté de la gauche" face à l'islamisme.

Jean-Luc Mélenchon a répondu sur BFMTV en jugeant que "tous ces gens se défaussent de leurs propres responsabilités", et en faisant valoir que "ce n'est pas le moment de la dispute". "Une bonne fois pour toutes: Jean-Luc Mélenchon n’est ni islamiste ni gauchiste !", a lancé dans un entretien à Libération lundi le député et numéro deux de LFI Adrien(...)


Lire la suite sur Paris Match