Après le meurtre de Philippine, Bruno Retailleau appelle à une évolution de "l'arsenal juridique"

Après le meurtre d'une étudiante dont le corps a été retrouvé le week-end dernier dans l'ouest parisien, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau s’est dit en faveur d’une évolution de l'"arsenal juridique pour protéger les Français". Un suspect, condamné par le passé pour viol et sous le coup d'une obligation de quitter le territoire, a été arrêté, a indiqué la justice mercredi.

Le ministre de l'Intérieur fraîchement nommé demande de la fermeté. Bruno Retailleau a promis, mercredi 25 septembre, une évolution de "l'arsenal juridique" après l'arrestation en Suisse du suspect du meurtre de la jeune étudiante Philippine, un Marocain dont l'obligation de quitter le territoire a suscité maintes réactions, en particulier à l'extrême droite.

Ce "crime est abominable", écrit le nouveau ministre de l'Intérieur dans un communiqué. Plusieurs responsables politiques, de droite comme de gauche, avaient mis en cause mardi "la chaîne pénale et administrative".

"C'est à nous, responsables publics, de refuser la fatalité et de faire évoluer notre arsenal juridique, pour protéger les Français", ajoute le ministre, après l'interpellation d'un homme condamné par le passé pour viol et sous le coup d'une obligation de quitter le territoire (OQTF).

"S'il faut changer les règles, changeons-les", poursuit Bruno Retailleau, qui appelle à "travailler" "ensemble, avec le ministre de la Justice, dans le périmètre de nos responsabilités respectives, et sous l'autorité du Premier ministre (...) pour assurer la sécurité de nos compatriotes".

Suspect interpellé à Genève

L'extrême droite est immédiatement montée au créneau, mais aussi des personnalités de gauche.


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