Meurtre de Philippine : l’auteur présumé, sous le coup d’une OQTF, arrêté par la police suisse à Genève
Samedi après-midi, le corps de l’étudiante de 19 ans avait été déterré dans le bois de Boulogne, à Paris, moins de 24 heures après sa disparition.
FAITS DIVERS - Une première interpellation. La découverte samedi du corps enterré d’une étudiante avait lancé une vaste opération de police pour retrouver l’auteur du meurtre commis dans le bois de Boulogne, dans le XVIe arrondissement Paris. Et ce mardi 24 septembre, l’enquête passe déjà une première étape importante.
Bois de Boulogne : le corps de Philippine, étudiante de 19 ans retrouvée enterré, ce que l’on sait
Trois jours après la macabre découverte de Philippine, étudiante de 19 ans à l’Université Paris-Dauphine, un homme de 22 ans soupçonné de l’avoir tué a été interpellé par la police suisse à Genève, selon des informations concordantes de BFMTV et d’Europe 1.
L’interpellation du suspect a eu lieu à la gare de Genève. Et selon le site Actu17, il va immédiatement être placé en détention provisoire, dans l’attente d’une demande d’extradition par les autorités françaises auprès de la Suisse.
Sous le coup d’une OQTF
Les informations sur le jeune suspect interpellé sont maigres à ce stade de l’enquête. Toutefois, Le Parisien indique que cet homme serait un ressortissant marocain, déjà connu de la justice français pour un viol commis en 2019. Selon Europe 1 et Actu17, il était d’ailleurs sous le coup d’une OQTF, une obligation de quitter le territoire français, ainsi qu’une fiche de recherche liée à cette OQTF.
Samedi après-midi, une battue dans le bois de Boulogne avait permis d’exhumer le corps de la jeune femme, dont les proches étaient sans nouvelles depuis la veille. Elle avait été aperçue lors d’un déjeuner au Crous de l’Université Paris-Dauphine avant de disparaître. Et selon les premiers résultats de l’autopsie, révélés par Le Parisien, l’étudiante serait décédée par asphyxie. Un terme souvent employé, comme le relève le journal, lors de cas de strangulation.
Depuis, les sources de plusieurs médias cités plus tôt indiquaient que l’ADN du suspect interpellé ce mardi avait été retrouvé sur les lieux du crime.
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