Le meurtre d'une étudiante en France relance le débat sur les expulsions d'étrangers récidivistes

Le meurtre de Philippine, âgée de 19 ans, étudiante à l'université de Paris-Dauphine, dont le corps a été retrouvé samedi 21 septembre, suivi de l'arrestation en Suisse du meurtrier présumé, « en situation irrégulière sur le territoire français », relance le débat concernant la gestion des Obligations de quitter le territoire français (OQTF).

« Ce crime est abominable », écrit le nouveau ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau après l'interpellation en Suisse d'un Marocain soupçonné du meurtre d'une étudiante en France, commis alors qu'il était sous le coup d'une expulsion du territoire. L'affaire a provoqué de nombreuses réactions, plusieurs politiques de droite comme de gauche mettant en cause « la chaîne pénale et administrative » française.

Le corps de Philippine, une étudiante de 19 ans à l'université de Paris-Dauphine, a été retrouvé samedi enterré dans le bois de Boulogne, dans l'ouest parisien. C'est sa famille qui avait signalé sa disparition. L'étudiante avait été vue pour la dernière fois vendredi à l'heure du déjeuner, à l'université située tout près du bois. Une enquête pour homicide et viol a été ouverte mardi et un mandat d'arrêt a été délivré en fin de journée à l'encontre d'un homme, identifié grâce à l'exploitation d'images de vidéosurveillance, notamment de la banque où il a effectué un retrait avec la carte bancaire dérobée à la victime, et des « investigations téléphoniques », a précisé le parquet.


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