Meubles intelligents : l'innovation va-t-elle rester un truc de riches ?

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La jeune entreprise Ori system sort un véritable meuble du futur. Mais sera-t-il accessible à tous ?

Quand on pense «meuble adaptable», la première image qui vient est probablement cet infernal lit-canapé impossible à replier. La jeune entreprise américaine Ori Systems a lancé il y a deux semaines ce qu’elle voit comme le fossoyeur de ce type d’équipement : ses premières «unités» sont des meubles multifonctions, adaptables et surtout intelligents. «Ce qu’on essaie de faire, c’est d’amener la robotique vers les meubles pour trois raisons. On veut obtenir une transformation sans efforts, une transformation intelligente, déclinable à grande échelle, explique le fondateur, Hasier Larrea, qui ajoute fièrement qu'«aucun autre dispositif ne combine ces trois principes comme nous le faisons.» Il a 29 ans, il est ingénieur, formé à l’Institut de technologie du Massachusetts, à Boston. Le magazine Forbes lui a déjà tiré le portrait dans sa catégorie «talents de moins de 30 ans à suivre».

Son «unité» ressemble au futur qu’on imaginait. Une commande vocale, on voit sortir un lit ; une pression sur le bouton, le meuble se déplace. Des rangements, des tiroirs, du bois clair, des fonds blancs. A première vue, comme ça, difficile de bouder Ori (-gami, c’est de là que vient le nom).

Tout jeune, le produit est même encore en test. A Boston, il a été intégré à des Airbnb, dont les clients ont été sollicités pour raconter leur expérience. Le test se poursuit dans une dizaine de villes, aux Etats-Unis et au Canada. Ce que ça a changé ? Le design, d’abord. «Les produits de la première génération ressemblaient à des robots. Mais les gens attendent quelque chose d’un certain niveau esthétique, qui ressemble à un meuble», explique le fondateur. Le designer Yves Béhar prend la main, dégaine le géométrique et l’épuré. The new Ori is born.

Stéphane Rambaud, un Français qui représente l’entreprise de construction américaine Tandem, un des investisseurs du projet, en a été le testeur. Il (...)

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