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«Mettons de l’ordre chez nous»: des voix s'élèvent pour une meilleure gestion des mines en Afrique

© Junior Kannah, AFP

Le sommet de Paris sur la Paix s’est terminé, ce samedi 11 novembre, dans la capitale française. Plusieurs thèmes ont porté sur la transformation énergétique du monde en cours, période durant laquelle le secteur minier est crucial car certains métaux sont nécessaires à la construction d'outils produisant l’énergie verte comme les panneaux solaires et autres. Mais ce secteur est vu comme polluant, corrompu et violant les droits de l’homme, notamment en Afrique.

Durant le sommet, le secrétaire exécutif de la conférence internationale des Grands lacs (CIRGL), João Samuel Caholo, a appelé les États-membres à mettre de l’ordre dans le secteur minier. Pour l’Angolais, l’exploitation minière est à double tranchant. À la fois accélérateur de développement et malédiction car source de financement de groupes armés.

Ainsi, pour limiter cet impact, il encourage les douze États-membres de la CIRGL à rejoindre le mécanisme de suivi et de certification des minéraux, créé en 2010. « Nous sommes toujours pris dans des cycles de conflits et de pauvreté. C’est inacceptable. Donc, on encourage nos membres à rejoindre le mécanisme qui leur permettra de mettre de l’ordre institutionnel sur comment leur potentiel est utilisé mais aussi pour tracer chaque minerai exploité sur leur sol », a-t-il expliqué.

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