#MeTooGay : l’enquête sur le suicide de Guillaume T. classée sans suite

Un hommage rendu à Guillaume T., l'étudiant à l'origine du mouvement #MeTooGay, devant la résidence universitaire où il résidait sur le campus de Nanterre, le 11 février 2021.
 
Un hommage rendu à Guillaume T., l'étudiant à l'origine du mouvement #MeTooGay, devant la résidence universitaire où il résidait sur le campus de Nanterre, le 11 février 2021.

L'enquête sur l'éventuelle responsabilité d'un élu parisien quant au suicide en 2021 de Guillaume T. a été classée sans suite le 3 mai. Cet étudiant accusait Maxime Cochard de viol, son témoignage ayant déclenché un mouvement #MeTooGay. « Ce classement ne me surprend pas. Toutes les accusations étaient fausses, celles de viol et celles de violences », a réagi Me Fanny Colin, avocate de Maxime Cochard, conseiller à la mairie de Paris.

Me Colin souhaite, par ailleurs, que Maxime Cochard et le compagnon de ce dernier, qui avaient été « injustement évincés », « soient immédiatement réintégrés » dans leurs fonctions professionnelles. Le 21 janvier 2021 sur Twitter, Guillaume T., 20 ans, avait accusé de viol Maxime Cochard, alors élu PCF, et le compagnon de ce dernier. L'élu avait contesté ces accusations, qui avaient ensuite suscité des centaines d'autres messages sur les violences sexuelles dans les milieux gays.

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Une plainte contre X pour violences volontaires

Le Parti communiste avait alors annoncé avoir demandé à Maxime Cochard et son compagnon de se mettre en retrait de toutes leurs responsabilités du PCF Paris. Le 9 février, Guillaume T. était retrouvé mort, pendu dans sa chambre du campus de Nanterre (Hauts-de-Seine). Au nom de sa famille, Me Élodie Tuaillon-Hibon avait déposé le 18 février 2021 une plainte contre X pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. L'avocate avait cho [...] Lire la suite