Pour Merkel, l’émission de dette grecque témoigne du «retour de la confiance»

Angela Merkel rencontre le Premier ministre grec Antonis Samaras à Athènes vendredi.

Jeudi, la Grèce est revenue sur les marchés, pour la première fois depuis quatre ans.

La chancelière allemande Angela Merkel a estimé vendredi que l’émission de dette grecque réalisée jeudi pour la première fois depuis quatre ans prouvait que «la confiance était revenue» en la Grèce, et elle a assuré que l’Allemagne continuerait à soutenir ce pays. «Je me réjouis, cette sortie prouve que la confiance dans la Grèce est revenue», a déclaré Angela Merkel au cours d’une conférence de presse à Athènes aux côtés du Premier ministre Antonis Samaras, après avoir estimé que le pays «avait tenu ses promesses».

«Nous continuerons à soutenir la Grèce et le peuple grec», «sur la bonne voie», a-t-elle ajouté à l’occasion d’une visite à Athènes. Angela Merkel a estimé que «la journée d’hier était importante», qui a vu la Grèce séduire les investisseurs souscrivant massivement une obligation de trois milliards d’euros sur cinq ans, à un taux de 4,95%, la première émise par le pays sur les marchés à moyen terme depuis 2010.

«Il ne s’agissait pas seulement de trois milliards» mais «du retour d’une part d’indépendance» pour le pays sous assistance financière internationale depuis 2010, d'«un signal aux marchés», a-t-elle observé.Après avoir fait «un parcours très difficile», «nous voyons aujourd’hui que la Grèce a respecté ses engagements, s’est tenue à l’accord, que la situation budgétaire est meilleure qu’attendu et c’est pourquoi je suis optimiste quant à la poursuite sur cette voie», a-t-elle poursuivi.

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Sur cette voie figurent encore deux échéances : la question d’un éventuel troisième programme d’aide internationale à la Grèce au terme de celui qui court jusqu’à fin 2016 et la viabilité à long terme de la dette qui représente encore 175% du PIB.

Sur ces points, «nous allons continuer à discuter avec la Grèce mais cette discussion va se dérouler dans un climat beaucoup plus optimiste (...) sous un prisme complètement (...)

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