Mercosur : Ursula von der Leyen annonce que l’accord de libre-échange est officiellement conclu
INTERNATIONAL - « Cet accord est une victoire pour l’Europe. » En déplacement ce vendredi 6 décembre à Montevideo, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen annoncé la conclusion des négociations autour de l’accord de libre-échange avec les pays du Mercosur. Cette union comprend notamment l’Argentine, la Bolivie, le Brésil, le Paraguay ou encire l’Uruguay.
« Nous avons conclu les négociations pour l’accord UE-Mercosur. C’est le début d’une nouvelle histoire. Je me réjouis maintenant d’en discuter avec les pays européens », a déclaré Urusula von der Leyen à X. Cela achève près de 25 ans de discussions.
This agreement is a win for Europe.
30.000 European small companies are already exporting to Mercosur.
Many more will follow.
EU-Mercosur reflects our values and commitment to climate action.
And our 🇪🇺 health and food standards remain untouchable ↓ https://t.co/Swp66exJrY— Ursula von der Leyen (@vonderleyen) December 6, 2024
L’annonce d’un accord par la Commission européenne entre les pays de l’Union européenne et ceux du Mercosur sur un traité commercial « n’engage qu’elle », a immédiatement commenté la ministre déléguée au Commerce extérieur démissionnaire de la France, Sophie Primas.
Pour la conclusion de l’accord, la Commission européenne a écouté « les préoccupations » du secteur agricole européen et introduit des « garanties », a assuré Ursula von der Leyen. « C’est un accord qui bénéficiera aux deux » parties et « apportera des bénéfices significatifs aux consommateurs et aux entreprises » s’il est approuvé, a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.
Ce n’est pas « la fin de l’histoire » faisait valoir une source diplomatique française en amont de ce sommet. De fait, même si en vertu des traités européens, la Commission est seule négociatrice des accords commerciaux au nom des Vingt-Sept, tout texte signé avec les pays du Mercosur doit encore obtenir sa ratification en gagnant l’approbation d’au moins 15 États membres représentant 65% de la population de l’UE, puis en réunissant une majorité au Parlement européen.
En France les agriculteurs se sont largement mobilisés contre ce texte, avec l’écho de la classe politique. Le président Emmanuel Macron a de son côté « redit » à Ursula von der Leyen, dans un appel téléphonique jeudi matin, que le projet d’accord commercial était « inacceptable en l’état ». « Nous continuerons de défendre sans relâche notre souveraineté agricole », a ajouté la présidence française sur X.
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