Mercato: Carrasco assume avoir "choisi la sécurité" en rejoignant l'Arabie Saoudite

Mercato: Carrasco assume avoir "choisi la sécurité" en rejoignant l'Arabie Saoudite

Yannick Carrasco a pris les devants. Convoqué avec les Diables Rouges, l'équipe nationale belge, pour affronter l'Azerbaïdjan et l'Estonie lors des éliminatoires de l'Euro 2024, l'ailier gauche a convoqué de son propre chef une conférence de presse, jeudi, pour répondre aux questions des journalistes sur son transfert cet été en Arabie Saoudite.

"Je suis plus à la fin de ma carrière qu'autre chose (...) j'ai essayé de ne pas prendre de risque et je l'assume complètement"

Carrasco ne s'est pas caché et a expliqué, en détails, les raisons de son arrivée au sein du club d'Al-Shabab. "Il faut parfois se mettre dans la position d’un joueur. J’ai 30 ans, c’était ma dernière année de contrat à l’Atlético de Madrid. Même s’il y a eu des pourparlers avec des clubs, c’était la seule offre concrète que j’avais sur la table. Quand on voit le nombre de blessures qui arrive avec le nombre de matches joués, j’ai choisi la sécurité. C’est-à-dire de savoir ce que j’ai, et non ce que je pourrais avoir. Dans le monde du football, je suis plus à la fin de ma carrière qu’autre chose. J’ai donc essayé de ne pas prendre de risque et je l’assume complètement."

Interrogé sur le volet financier - il toucherait près de 13 millions d'euros par an d'après le quotidien belge le Soir - le Belge a expliqué que lorsqu'une telle proposition arrive, "il faut y réfléchir à deux fois". "C’est vrai que j’étais bien à l’Atlético, je suis d’ailleurs resté en bons termes avec le club. Je sais que j’ai encore les qualités pour jouer dans des bons clubs. Mais, la vérité, c’est qu’en cas de blessure, ce n’est jamais facile. J’en avais parlé avec Axel Witsel de sa situation à Dortmund : il me disait qu’il réfléchissait beaucoup, qu’il avait peur de se blesser et, indirectement, qu’il ne jouait pas en étant relâché. C’est aussi le sentiment que j’avais pendant la préparation, j’étais un peu sur la retenue. Et ce n’est jamais positif pour un joueur."

L'Arabie Saoudite ? "C'est un beau pays"

Quant à son rapport à l'Arabie Saoudite, Yannick Carrasco précise "ne rien avoir vu de particulier sur place". "Je suis allé à Riyad pour signer mon contrat. La ville est belle et propre. C’est un beau pays. Il y a des quartiers très confortables où vivent les expatriés. Il est difficile de juger un pays sur base des critiques venant à gauche et à droite, il faut voir les choses par soi-même et se forger son propre avis."

Article original publié sur RMC Sport