La mer monte et il faut s’adapter
Lors du sommet "One Planet Polar Summit" qui se tient au Muséum d’histoire naturelle à Paris jusqu’au vendredi 10 novembre 2023, les scientifiques réunis dans l’initiative Sea’ties ont rappelé la nécessité d’adaptation rapide des villes côtières à l’élévation du niveau de la mer.
Il y a ces mots qu’on connaît bien, tels canicule ou tempête. On n’a pas encore oublié Ciaran et Domingos qui ont déferlé il y a une semaine depuis l’Atlantique sur les côtes ouest est nord-ouest françaises avant de poursuivre leur trajectoire à l’intérieur des terres.
Et il y a ceux qu’il faut désormais reconnaître, et vite : cryosphère et submersion. Des termes indispensables pour comprendre ce qui se profile pour demain, si ce n’est déjà aujourd’hui.
La mer pourrait monter d’un mètre d’ici 2100
On aura entendu qu’avec le changement climatique, les pôles se réchauffent plus vite que le reste de la planète. Sauf que ce résultat d’observations satellitaires ou in situ, sur la banquise arctique ou à propos des glaciers géants de l’Antarctique a pu sembler à beaucoup une information… plus que lointaine !
Cryosphère - cet ensemble des glaces de la planète, où l’on retrouve aussi les glaciers de nos Alpes comme ceux de l’Himalaya – a eu beau faire la couverture en 2019 d’un des rapports majeurs du GIEC, en quatre ans le terme n’est pas passé dans le langage commun.
Pourtant, le constat est là et il y a urgence. Sur notre planète terre, 99,5% du volume de glace se trouve aux pôles. Et même si on ne sait pas encore donner le rythme exact de la fonte des calottes de l’Antarctique et du Groënland, il est aujourd’hui admis que, sans réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre, la mer pourrait monter d’un mètre d’ici 2100.
Pas étonnant qu’une alerte maximum sur l’érosion du littoral et le danger des vagues de submersion ait été lancée lors du "One Planet Polar Summit", qui se tient jusqu’à ce vendredi 10 novembre au Muséum d’histoire naturelle, à Paris.
Comment ne pas entendre les chiffres sidérants cités par les scientifiques réunis dans Sea’ties (jeu de mot en anglais sur « cities »), initiative internationale lancée il y a quatre ans pour aider à s’adapter les villes côtières (sea) risquant de se retrouver sous les eaux ? 1 milliard d’humains sont concernés p[...]
Lire la suite sur sciencesetavenir.fr