Melun : deux mineures soupçonnées d'avoir forcé une fille de 14 ans à se prostituer

Les faits se seraient déroulés dans le centre-ville de Melun entre le 29 juin et le 1er juillet

Deux jeunes fillés âgées de 14 et 16 ans ont été placées en garde à vue à Melun (Seine-et-Marne) pour des faits de proxénétisme présumés survenus entre le 29 juin et le 1er juillet. Leur victime est une autre mineure, âgée de 14 ans, qu’elles auraient forcé à se prostituer.

Son calvaire a duré trois jours. Selon La République de Seine-et-Marne, une jeune fille âgée de 14 ans aurait été forcée de se prostituer dans le centre de Melun, entre le 29 juin et le 1er juillet, par deux autres mineures, respectivement âgées de 14 et 16 ans.

Placée en foyer depuis quelques années, actuellement dans le sud de la Seine-et-Marne, la victime aurait rencontré les deux suspectes à l’occasion d’un précédent placement à Rubelles. Les maquerelles présumées auraient utilisé un garçon dont la jeune fille était amoureuse “pour l’attirer dans ce piège”.

Neuf passes en trois jours

Selon le quotidien local, les faits se seraient déroulés sur la voie publique, à proximité de la gare de Melun où les clients étaient rabattus par les deux proxénètes présumées. La République de Seine-et-Marne évoque un total de neuf passes en trois jours.

La même source ajoute que les sommes récoltées ne satisfaisant pas les deux suspectes, celles-ci auraient amené leur victime à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), où cette dernière aurait été physiquement agressée.

Les suspectes reconnaissent leur implication

La jeune victime a finalement trouvé une issue en contactant son père “pour lui réclamer 130 € et au final, pour lui demander de l’accompagner au commissariat de police”, précise La République de Seine-et-Marne. Une plainte a alors été déposée et une enquête ouverte, confiée à la brigade de protection de la famille.

Les deux suspectes ont rapidement été interpellées et placées en garde à vue, tout comme le garçon qui avait servi d’appât. Selon le média local, les jeune filles n’ont pas nié les faits. “La plus jeune, qui est la meneuse, n’a aucun remord d’avoir réduit quelqu’un à l’état de chose. Son profil est particulièrement inquiétant”, explique une source proche du dossier citée par La République de Seine-et-Marne.